Le magazine ELLE rapporte que vous êtes 30% de femmes françaises à ne pas vouloir d’enfants. Parmi vous, 50% expliquent qu’un enfant n’est pas indispensable à leur épanouissement. Et vous avez raison : l’épanouissement personnel n’est pas l’objectif premier de la maternité, même s’il en est bien souvent une conséquence. 34% craignent les potentiels effets de la grossesse sur le corps. 31% pensent n’avoir pas assez de moyens financiers pour élever un enfant. 39% soulignent les successions de crises politiques, écologiques et humaines : pourquoi imposer cela à un enfant ? Influenceuses, lobbies, presse, médias relaient sans fin le #nochildchoice. Alors regardons de plus près ce qui ressemble de plus en plus à un # à la mode et aux raisons souvent évoquées pour le justifier.
C’est vrai, et aucune femme ne le niera, la maternité comporte son lot de difficultés et de challenges, surtout quand on est seule. Et, que certaines ne se sentent pas prêtes à y faire face, cela relève de leurs choix personnels. Mais voyons plutôt le reste.
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Oui, la grossesse peut modifier notre corps mais avec ou sans grossesse, le temps s’en chargera. Cette injonction au corps parfait permanent est malsaine et mensongère.
Oui, les crises politiques, écologiques, sociales font peur, oui la vie n’offre aucune garantie. Mais la solitude ne rendra ni les crises ni la vie moins pires. Au contraire, elle désarme l’individu des ressources que d’autres pourraient lui partager : des compétences, des idées, de l’affection, de l’amitié, de l’écoute. [...]
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