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Les chèvres ne s’inclinent pas pour Macron aux législatives partielles !

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Publié le

21 mars 2018

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Tour d’horizon de l’actualité, c’est la semaine politique de L’Incorrect

 

Macron en berne dans les sondages

Le ciel s’obscurcit un peu plus pour Emmanuel Macron. Les sondages de popularité montrent une érosion de la perception de l’exécutif, tant son action que les hommes qui la mettent en œuvre. Il est reproché au Président de « manquer d’empathie » pour les Français qui sont dans la difficulté, retraités ou jeunes actifs. Pour preuve, 57 % des Français interrogés se déclarent mécontents dans le baromètre IFOP-JDD. Et ce ne sont pas les partielles qui démentiront la tendance, La République En Marche baissant partout, particulièrement en Haute-Garonne où le socialiste Joël Aviragnet a progressé de 20 points, s’imposant très largement face au candidat d’Emmanuel Macron. Ces signaux faibles devraient alerter la majorité, sans quoi ces répétitions seraient annonciatrices de grandes déconvenues.

 

Lire aussi : Macron et la théorie de l’édredon

 

Emmanuel « le majestueux », comme le surnommerait les Indiens selon Paris-Match, aurait accompli un parcours « sans faute » lors de son voyage au pays du nationaliste Narendra Modi. Quel homme ! « Just do it » a-t-il dit à la jeunesse indienne, avant de déguster ce poulet tandoori qu’il affectionne tant. Dans la course à qui passera la plus grosse dose de pommade, VSD n’a pas voulu être en retard, sortant une couverture sur laquelle Emmanuel Macron était présenté en Hercule des temps modernes, slip en peau de bête compris. Grotesque !

 

Le Parti socialiste finira-t-il En Marche vers la Macronie ?

Olivier Faure est le nouveau patron du Parti socialiste, dernière formation politique historique à avoir gardé son nom d’origine. Qualifié de « George Clooney » de la politique par Julien Dray, Olivier Faure est condamné à l’exploit pour relancer un mouvement moribond depuis l’énorme claque de la dernière élection présidentielle. La question la plus délicate sera celle du positionnement politique de ce parti socialiste nouvelle mode, plus que jamais social-démocrate et de centre gauche. Évoquée avec Julien Dray dans nos colonnes, la question de « l’union de la gauche » n’est plus d’actualité, Olivier Faure n’étant pas « Mélenchon compatible » ; reste donc Emmanuel Macron. Le Parti socialiste finira-t-il par rejoindre le bloc central majoritaire pour continuer à exister ? Autre solution, Olivier Faure peut nouer des accords ponctuels en gardant son indépendance et en misant sur une baisse progressive de La République En Marche.

 

89€/h avec une poupée de silicone, c’est possible !

Joaquim Lousquy, jeune entrepreneur de 29 ans propriétaire gérant de l’établissement Xdolls, monte le concept à Paris. « Ce sont des hommes surtout, 30-50 ans, plutôt CSP+ propres sur eux, ainsi que quelques couples qui viennent vivre une nouvelle expérience sexuelle », a-t-il indiqué à la presse, décrivant sa « maison close de location de poupées sexuelles pour adulte ». Espérons que l’hygiène soit au rendez-vous… Pour le reste, il s’agit d’un bien triste spectacle illustrant la misère sexuelle de nos sociétés pourtant hyper sexualisées. Michel Houellebecq l’avait parfaitement décrit dans L’Extension du Domaine de la Lutte.

 

L’islam n’appartient pas à la civilisation allemande

« Non. L’islam n’appartient pas à l’Allemagne. L’Allemagne est marquée par le christianisme. Le dimanche chômé, les jours fériés chrétiens et les rituels comme Pâques, la Pentecôte ou Noël en font partie », a déclaré au tabloïd Bild, Horst Seehofer. Ministre de l’Intérieur et chef de la formation bavaroise CSU, Horst Seehofer n’a fait que rappeler une évidence. Pas de quoi en faire une choucroute !

 

Lire aussi : Allemagne : le couple Merkron, symbole d’une Europe fantasmée

 

L’Europe sous la coupe allemande

Jean Quatremer évoque « Martin Selmayr et son réseau d’influence (principalement germanique) au sein de la commission et du Parlement. La perte de contrôle est flippante ! Ajoutons les présidences allemandes de la Banque européenne d’investissement, de la Cour des comptes, du Mécanisme européen de stabilité, le secrétariat général adjoint du Parlement européen, les secrétariats généraux du groupe PPE et du groupe socialiste. Berlin vise aussi la Banque centrale européenne. Gros malaise ! » Eh oui, l’Union européenne, par sa nature fonctionnaliste et antipolitique, est sous domination allemande !

 

Vers l’africanisation de l’Europe !

Une violente émeute a éclaté à Lavapiès, dans la banlieue madrilène, après la mort suspecte d’un vendeur à la sauvette sénégalais de 35 ans. Des évènements qui se reproduiront tant que les nations européennes ne se décideront pas à mettre un frein à l’immigration clandestine, ni à prendre conscience de « l’africanisation de l’Europe » comme l’a décrit le journaliste du Monde Stephen Smith.

 

Pillage anglo-saxon des AOC françaises 

Le meilleur camembert du monde serait québécois ! Mieux, l’Extra est fait à base de lait pasteurisé ! On n’arrête pas le progrès. Evidemment, il s’agit d’une énième manipulation anglo-saxonne, ce « camembert » ayant été primé au cours duWorld Championship Cheese Contest de Madison (Wisconsin). Soyons clairs : un camembert doit être fabriqué avec du lait cru provenant à 50 % de vaches normandes. Seul le camembert de Normandie d’appellation d’origine contrôlée mérite de porter le nom de camembert. Ces manipulations anglo-saxonnes dirigées contre le terroir et la gastronomie françaises sont malheureusement couramment reprises, sans aucun recul, par la presse nationale. Ainsi du classement des « meilleurs vins du monde » du Wine Spectator qui place toujours un vin californien en première position, ou des 50 « meilleurs restaurants » du classement San Pelegrino qui mène la chasse à la restauration française. Il serait temps que la France, en partenariat avec des pays de grande tradition gastronomique, tels que le Japon, l’Italie, l’Espagne ou la Thaïlande, se dote d’outils pertinents pour contrer les fake news anglo-américaines.

 

Lire aussi : entretien avec Yves Camdeborde : la carte et le terroir

 

Reconstruction de la flèche de la Basilique Saint-Denis

François Nyssen a annoncé un projet de reconstruction de la flèche de la Basilique Saint-Denis détruite en 1846. On attend toujours qu’un projet de nettoyage des abords du tombeau des rois de France soit mis en œuvre…

 

Réélection attendue de Vladimir Poutine

Surprise, Vladimir Poutine a été réélu avec plus de 70 % des suffrages exprimés, écrasant toute concurrence. On a peine à y croire. Les commentaires autour de cette élection ont été proprement insupportables, comme c’est souvent le cas avec la Russie, opposant les Poutinophobes excessifs de la classe médiatique traditionnelle aux Poutinolâtres hystériques de la « dissidence ». La France serait-elle devenue une sous-préfecture du monde contemporain ? Restons sérieux et essayons de résumer l’essentiel d’une élection qui, si elle était prévisible, n’en est pas moins importante.

 

Lire aussi : La Russie : nouvel Occident chrétien

 

Le seul opposant crédible, hors l’habituel ultra-nationaliste Jirinovski, fut le communiste 2.0 Pavel Groudinine, seul adversaire du Tsar qui a pu franchir la barre des 10 %. Certes, il échoue à 5 points de son prédécesseur Ziouganov, qui avait fait près de 18 % en 2012. Les autres adversaires ont joué les figurants. Le taux de participation était en hausse par rapport à 2012, s’élevant à 67,4 %. Bref, Vladimir Poutine peut aborder son nouveau mandat avec confiance, et, il serait temps, préparer convenablement sa succession. Oui, la Russie est une pure « démocratie illibérale », où le maître du Kremlin règne d’une main de fer, mais les Russes semblent majoritairement s’en contenter. Ils craignent plus que tout, en effet, que la Russie ne rebascule dans le chaos et l’anarchie des années qui ont suivi l’effondrement de l’URSS, s’accommodant des difficultés en matière de santé et de la récession économique, en espérant que la stabilité institutionnelle à la tête de l’État puisse conduire à une amélioration progressive. Vladimir Poutine est donc, de fait, qu’on le veuille ou non, voué à être un interlocuteur des Occidentaux. En revanche, il nous faut veiller à ce que les ambitions extérieures du Kremlin soient tempérées. Un équilibre difficile à trouver…

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