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L’extrême gauche violente et emplie de haine contre les Chrétiens n’a pas hésité à s’en prendre à une crèche vivante à Toulouse. Les enfants sont terrorisés.
Hier après-midi, samedi 14 décembre, se déroulait sur la place Saint-Georges de Toulouse la crèche vivante organisée comme chaque année depuis 2013 par l’association locale « Vivre Noël autrement ». Selon l’antique principe de la crèche vivante, les participants, dont de nombreux enfants, se déguisent en personnages de la Nativité, chantent des hymnes chrétiennes et offrent aux passants des images pieuses. Rien que de classique en douce France. Cette manifestation en côtoie d’ailleurs d’autres dénuées de symbolique chrétienne, comme le marché de Noël, ou l’érection du grand sapin, dans le centre-ville de Toulouse.
Mais en milieu d’après-midi une manifestation de Gilets jaunes a débordé vers le centre. Les forces de l’ordre ont changé alors la place Saint-Grégoire en souricière, bloquant des manifestants agressifs à proximité de la crèche. Débordé, le service d’ordre réduit de celle-ci a dû extraire pas moins de 50 enfants terrorisés et les confiner dans une cour d’immeuble avoisinante.
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Parmi les manifestants, entre 20 et 50 ont en effet commencé à invectiver les catholiques réunis là, à les insulter et même à leur cracher dessus, les traitant notamment de « pédophiles ». Face à cette expression ridicule – « le fait de pauvres gens, qui ne sont pas même des Gilets jaunes ou des antifas » – les organisateurs de la crèche ont tenté de discuter, rappelant que la naissance de Jésus était un signe de paix et d’amour, et répondu par des chants. Devant l’absence d’intervention de la police, ils ont finalement dû vider les lieu à 17 heures. Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, arrivé sur les lieux une demi-heure après a fait part aux organisateurs de son profond dégoût.
Cette crèche bénéficie en effet depuis ses origines du soutien symbolique de la mairie. La préfecture, contactée par nos soins, ne répondait pas dimanche. Monseigneur Le Gall, archevêque de Toulouse, a regretté dans un communiqué « que le simple rappel de la naissance de Jésus et des valeurs qu’elle véhicule (accueil de l’étranger, annonce de la Paix et signe d’une tendresse dont nous avons tous besoin) ne soit plus respectée dans notre pays et suscite même des actes de violence verbale et physique de ceux qui s’érigent comme défenseurs de la liberté ».
En effet, au-delà de ce fait-divers heureusement sans grave conséquence sinon le traumatisme des enfants, demeure la question : qui sont ces personnes qui en France ressentent le besoin ou l’envie de s’en prendre à une manifestation traditionnelle et pacifique du catholicisme ?
La rédaction
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