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De la plante à l’embryon : faucheurs d’OGM, contre toutes les manipulations du vivant

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Publié le

5 janvier 2021

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Notre société dégrade tout en spectacle. Il n’y aurait alors plus que le camp du Bien, du Progrès (la « gauche » de Mélenchon à Macron) et le camp de la réaction. Il s’en déduit un manichéisme très réducteur. Or, justement, sur les questions d’éthique, de vaccin comme sur tant d’autres, si notre opinion n’est sollicitée que pour choisir entre deux camps, cela profite à ces deux camps et au spectacle de débat, mais pas à la réflexion ni à la vérité qui ne sont jamais binaires.
OGM

Réfléchissons sur la loi anti-éthique (dite de « bioéthique ») et à certaines de ses dispositions. Les sondages montrent que les Français (et les Européens) sont contre les OGM. Comment comprendre alors que la loi, recommandée par le Comité d’Éthique (qui venait d’être caviardé par François Hollande au profit de ses minorités de clientèle) recommande la légalisation des embryons humains transgéniques ? Ainsi les Français seraient contre les OGM, qu’ils soient végétaux ou animaux, mais pas quand ils sont humains ? Et cet aspect de la loi est l’un des nombreux assauts de notre société manichéenne contre notre enracinement, notre corps, notre incarnation. Mettre un premier jalon vers des humains OGM est le pur produit d’une société hyper individualiste, qui nous somme d’être des self made (wo)men, c’est à dire les « produits de notre volonté ». Certes ce n’est pas faisable, mais si on nous en suggère l’idée, nous nous reprocherons de ne pas être à la hauteur de l’exigence (idiote) que nous avons intégrée. Le slogan « un enfant comme je veux » prend une tournure consumériste et eugéniste. En fait, comme souvent il faut distinguer la population de ses élites.

De même sur la légalisation des PMA pour des femmes seules. Jean-Louis Touraine, rapporteur de cette loi se contorsionne pour nier que sa loi préconise un droit à l’enfant, tout en le justifiant : « De façon unanime, les travaux préparatoires à la révision bioéthique ont écarté ou condamné cette notion de droit à l’enfant et confirmé que l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation à toutes les femmes ne repose ni sur l’idée d’un droit à l’enfant, ni sur celle de créer ou de consacrer un tel droit. Il apparaît plutôt que la seule revendication est celle du droit au désir d’enfant ».

Lire aussi : Loi bioéthique épisode 4 : Ce à quoi l’Homme a échappé (pour l’instant)[...]

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