Le 4 juillet, une polémique mettant en cause le parc Disneyland Paris a débuté sur Twitter. Après qu’une visiteuse ait publié une photo où l’on voit deux agents de sécurité demander à une touriste australienne de cesser d’allaiter son nourrisson au motif que cela choquait « la clientèle étrangère ». Par solidarité une autre femme est venue allaiter son enfant à côté de la première. La jeune mère australienne s’est confiée au journal Le Parisien : « On ne voyait pas grand-chose… Ils m’ont dit que si je ne voulais pas, je devais aller ailleurs. Qu’il y avait des gens d’autres cultures et d’autres religions qui peuvent me voir ». Mais quelles peuvent bien être ces autres cultures et ces autres religions ? L’affaire a fait réagir jusqu’en haut lieu, notamment Marlène Schiappa et Fiona Lazaar. Le parc a finalement présenté ses excuses.
Comprenez, chez DisneyWorld on a introduit les costumes de personnages « gender fluid », la chanson « Un jour mon prince viendra » chantée par un homme, et bientôt l’outing de la Reine des Neiges. Ne manque plus qu’une princesse queer trans-spéciste et l’enseigne sera à la pointe du progrès. En revanche l’allaitement, lui, est indésirable en public pour ne pas heurter les étrangers. Car chez DisneyWorld, aussi incroyable que cela puisse paraître, on pratique surtout le business. Parmi la clientèle habituelle de Disneyland Paris, on trouve bon nombre de Moyen-orientaux, qui eux ne sont pas très ouverts pour tout ce qui est de la libération et de la visibilité du corps des femmes. Pour résumer : Disneyland Paris est à la pointe quand il s’agit de brosser les licornes dans le sens du poil, mais au pays des enfants, si une mère dévoile son sein pour allaiter, et que la « clientèle étrangère » s’offusque, le parc envoie ses agents de sécurité. [...]
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