Je retiens un chiffre : 0,17%. C’est le taux de mortalité du covid par rapport à l’ensemble de la population française (juillet 2021). En France, cela représente tout de même 115 000 décès. Sur ce coup je ne vais pas faire preuve d’originalité, mais il semble établi qu’une très grande partie de ces décès concernent des personnes avec une espérance de vie réduite et souvent affectées des mille et une faiblesses qu’occasionne l’âge. Après tout, la progression du nombre des cancers est aussi une conséquence de l’allongement de la durée de vie, et du vieillissement croissant de la population française.
On a presque le sentiment que les vaccins et le QR code sont devenus chez pas mal de CSP+ autant de signes extérieurs d’excellence et de supériorité sociales, civiques et morales
Du covid au sida
Ces généralités controversées émises, je regarde autour de moi : quatre ou cinq personnes dans mes connaissances ou ma famille ont eu officiellement le covid ou pensent l’avoir eu. Et je n’ai entendu parler que d’un décès, celui de la mère d’une amie de ma sœur, âgée de 98 ans. Il est permis de penser qu’elle est morte aussi d’avoir 98 ans. Ma tante, âgée de 90 ans, a eu un covid « certifié » et y a survécu. Et là je repense à l’autre épidémie qui a fait trembler le monde voici une quarantaine d’années : le sida. Tout avait commencé, au début des années 80, par la rumeur d’un mystérieux « cancer des homosexuels », puis par l’annonce de décès de people – Klaus Nomi et Rock Hudson. Très vite, le virus identifié par le professeur Montagnier qui y gagna un prix Nobel devint un sujet de terreur et de polémiques et en tout cas une actualité récurrente. Les homosexuels, quoi qu’on en ait dit à l’époque, étaient les plus touchés, mais tout le monde tremblait, moi le premier du fait d’incartades hétéros pourtant généralement protégées. Ce qui est certain c’est qu’entre 1985 et 1995, au moins six jeunes hommes autour de moi sont morts du sida, homosexuels, drogués et hémophiles contaminés. Bref, j’ai été plus « impacté » par le sida que par le covid, jusqu’à présent. [...]
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