Il était une fois trois militantes radicales américaines, qui ont fondé le hashtag #BlackLivesMatter en 2013. L’année suivante, elles ont créé l’équivalent américain d’une association loi 1901 du nom de « Black Lives Matter Global Network Foundation » (BLM GNF). L’organisme est un réseau, qui tâche de coordonner l’action de 38 chapitres « Black Lives Matter » locaux. En 2015 et 2016, il s’est trouvé des gens pour avoir envie de leur donner de l’argent. Les fondations Borealis et Ford ont créé un fonds de soutien aux mouvements dirigés par des Noirs avec l’objectif de mobiliser 100 millions de dollars. Entre 2016 et la mort de Georges Floyd, il a versé 7,8 millions à BLM NG. De son côté, contrairement à la légende, Open Society de Georges Soros n’aurait pas donné 33 millions de dollars directement à BLM NG. La meilleure preuve est que la structure du réseau ne lui aurait pas permis de défiscaliser son don.
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C’est pourquoi, en 2016, les activistes ont approché la fondation « Thousand Currents ». Cette organisation californienne finance des mouvements gauchistes en faveur du grand remplacement aux États-Unis et autres folies vouées à générer du chaos. Ses sponsors sont d’autres fondations devenus folles d’ultra-riches Américains, du type Kellogg, McArthur, NoVo ou Libra, qui lui ont donné près de 7 millions de dollars en 2018. « Thousand Currents » leur sert d’intermédiaire avec les militants. Elle possède un autre avantage notable : tout comme les fondations abritantes à la française, elle peut recevoir des dons pour des fondations abritées, et les défiscaliser. BLM GNF a signé un accord avec elle et l’argent s’est mis à affluer. Black Lives Matter n’est pas tenu de publier ses comptes, mais sa fondation abritante le fait et plusieurs journaux américains les ont épluchés. [...]
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