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Enquête : « Justice pour Adama », un univers vertigineux

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Publié le

4 mars 2021

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Égérie du collectif « Justice pour Adama », Assa Traoré a été condamnée pour atteinte à la présomption d’innocence, après avoir accusé trois gendarmes d’avoir tué son frère. La jeune femme a encore fait polémique il y a quelques jours pour avoir participé à une publicité dans laquelle, le poing levé, elle fait la promotion de tee-shirts à 450 € pièce. Drôle de conception de la justice. C’est en tout cas l’occasion de se pencher sur cette drôle de galaxie, et plus particulièrement sur son financement indirect par l’État.
Traore

Rappelez-vous il y a quelques mois, rebondissant sur la mort de Georges Floyd provoquée par des policiers aux États-Unis, 20 000 personnes s’étaient réunies devant le tribunal de Paris malgré l’interdiction préfectorale. Certes, l’émotion internationale en faveur du sort des noirs a empêché de faire subir aux contrevenants la fermeté appliquée aux Gilets jaunes. Les esprits sourcilleux ont aussi relevé à quel point les manifestations de gauche sont mieux tolérées par le pouvoir. Mais il ne faut pas pour autant occulter la réussite médiatique du collectif Justice pour Adama, dont l’univers est vertigineux.

Hors Samir Baaloudj, tous ont été ou sont fonctionnaires. Après les islamistes et les gauchistes, le troisième pilier du collectif, ce sont les emplois de l’État

Le personnage le plus intéressant de ce collectif est sans conteste Samir Baaloudj, avec des décennies de militantisme au compteur. Assa Traoré et les autres reconnaissent que c’est lui qui a, dès les premiers jours, impulsé les bons réflexes et permis au collectif de prendre de l’ampleur. Cet homme est authentiquement courageux, sans doute est-ce pourquoi il est le seul, au sein du collectif, à n’avoir jamais été salarié par l’État ou un de ses satellites. Tous les autres, sans exception, ont été ou sont fonctionnaires. Après les islamistes et les gauchistes, le troisième pilier du collectif, ce sont les emplois de l’État. [...]

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