Votre livre tient de l’enquête historique, du roman initiatique, du croquis de mœurs, des retournements de polar, de l’arrivisme parisien et des scènes de la bourgeoisie provinciale… Avez-vous voulu compiler au sein d’un seul roman la plupart des formes littéraires les plus typiquement françaises ?
Je n’avais pas vu les choses sous cet angle, mais vous avez raison. Ce que j’avais en tête, c’était d’écrire un roman ample et ambitieux dans sa capacité à embrasser le champ le plus étendu possible. Comme je l’avais déjà fait, en particulier dans Cendrillon, j’oppose ici des chapitres de différents registres : romanesque et intime, poétique, d’un côté ; féroce, polémique et sarcastique, drôle j’espère, de l’autre ; et enfin documentaire, avec une véritable enquête sur les tout débuts d’internet et les arcanes du pouvoir politique en France dans les années 1970. Les formes composites, les ruptures de ton, les contrastes de tessiture, c’est une esthétique que j’apprécie. [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !