F.J. Ossang, poète, musicien, cinéaste, est toujours culte. Son dernier film, 9 doigts, primé au prestigieux festival de Locarno et qui sort cette semaine, l’a encore prouvé. Nous sommes allés rencontrer le monstre.
Il paraît que ce film fut particulièrement compliqué à monter…
C’était très bien parti, puisque j’ai eu l’avance sur recettes du premier coup. Il s’agissait de la dernière commission de Paul Otchakovsky-Laurens, et puis tout s’est embrouillé. Je me suis finalement adossé à une coproduction portugaise, et le film a pu être tourné grâce à la solidarité des techniciens et des acteurs, puisqu’il s’agissait d’une structure communiste : tout le monde avait sur le tournage le même salaire, du réalisateur à l’assistant.
Vous êtes l’un des derniers à refuser de passer au numérique…
J’ai écrit un livre sur la poésie active du cinématographe : Mercure insolent, en 2012 (à reparaître en septembre chez Rouge Profond), dans le contexte de l’éradication de la pellicule, qui est tout de même ce qui nous rattache aux pionniers du cinéma. Le cinéma a eu trois grands mouvements (...)
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