Acclamée par des lecteurs de tout âge et par la critique, J. K. Rowling est réputée pour aborder des idées et des thèmes sérieux avec accessibilité et humour. En 1998, Time Magazine la place en tête de son classement des « 100 Femmes de l'année » et parmi les finalistes des « Personnalités de l'année » en 2007, relevant l'inspiration sociale, morale et politique qu'elle aurait insufflée à ses fans. En France, elle reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur en 2009. L'année suivante, elle est également nommée « Femme la plus influente de Grande-Bretagne » par les principaux éditeurs de magazines.
Très présente sur les réseaux sociaux, elle prend régulièrement la parole sur des sujets politiques en femme de gauche anti-brexiteuse. Jusque-là tout allait bien. Mais la voilà soudainement effacée de son propre univers et mise de côté lors des festivités et des émissions organisées par Warner Bros pour les vingt ans du premier film Harry Potter. Toute la promotion du jeu vidéo Hogwarts Legacy : l'héritage de Poudlard s'est déroulé sans mention de celle qui a inventé l'école de sorcellerie. « Si vous menacez de retirer aux gens leur gagne-pain, si vous voulez canceller… ce langage de l'effacement, c'est celui de la dictature » juge J. K. Rowling. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !