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Flics, mensonges, Théo et vidéo

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Publié le

31 janvier 2018

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La vidéo de l’interpellation du dénommé Théo a enfin été rendue publique. Elle dément toutes les accusations portées hâtivement contre les policiers. Pourtant, aucun de leurs accusateurs d’hier n’est venu faire amende honorable : pour eux les flics demeurent présumés coupables.

 

Il y a près d’un an de cela, le MRAP, la Licra, le Cran, la ligue des droits de l’homme et SOS racisme cosignaient une tribune dans Libération intitulée «  Pour que l’affaire Théo ne se reproduise pas ». Ces associations qui font profession de traîner le mal-pensant devant la justice et de vivre, grassement, des sommes versées à l’issue des procès comme des nombreuses subventions publiques ont goulûment saisi l’occasion de pouvoir « stigmatiser » le mâle blanc, beauf et raciste qu’incarne le « flic » à leurs yeux. En France, il y a la bonne et la mauvaise stigmatisation, comme il y a le bon et le mauvais amalgame.

En l’espèce, le bon amalgame fut celui qui permit de traîner toute une profession dans la boue, celle des forces de l’ordre, sans qu’aucun procès ne se soit encore tenu. Pourtant, (à l’époque déjà) l’IGPN, la police des police, avait eu accès aux enregistrements de vidéo-surveillance et conclu que l’intention de viol n’était pas caractérisée, qu’il s’agissait vraisemblablement d’un accident dans le cadre de l’interpellation de Théo après son refus d’obtempérer. Bref, que Théo avait bel et bien menti.

Qu’importe ! Pour la gauche de l’état de droit, l’uniforme implique une présomption de culpabilité. L’occasion était trop belle de pouvoir ressortir la vieille litanie d’un État français salaud et discriminant face aux pauvres victimes néo-coloniales de banlieue qui caillassent les pompiers venus les secourir faute d’allocations suffisantes.

Malgré ces conclusions, la meute continua d’aboyer. Le tableau des Jean Moulin  de papier fut complété par la tribune des artistes « engagés » pour dénoncer « les violences policières ». Omar Sy, Youssoupha, Yannick Noah, Gilles Lellouche, Anne Roumanoff, Patrick Bruel et d’autres servirent alors un flot de niaiseries dont seuls des hommes de gauche ont le secret, comme : « Dans ce pays des droits de l’homme, y a-t-il une justice pour les hommes à la peau sombre et une pour ceux qui portent l’uniforme ? »

S’ensuivit une liste de réclamations pour que la police cesse de « harceler la jeunesse de banlieue », la vouvoie, porte des caméras, distribue des récépissés, ne puisse plus immobiliser les récalcitrants. C’était oublier un peu vite que l’autorité ne se décrète pas, elle s’exerce. Et j’imagine que les artistes, aussi engagés soient-ils, apprécient son exercice lorsqu’il s’agit de faire intervenir la police pour tapage nocturne en bas de leur immeuble du VIIe arrondissement.

Les chanteurs deviennent muets lorsqu’il s’agit de réclamer justice pour ceux qui portent l’uniforme, qu’ils aient ou non la peau sombre.

Une chose est certaine, les chanteurs deviennent muets lorsqu’il s’agit de réclamer justice pour ceux qui portent l’uniforme, qu’ils aient ou non la peau sombre. En 2016, 18 721 policiers et gendarmes ont déclaré avoir été ou s’être blessés dans le cadre de leur activités, soit 1 560 agents chaque mois. La même année, 16 policiers et gendarmes ont péri en mission.

Sur ces sujets, on ne casse pas la voix. Le suicide des policiers en 2017 a battu des records historiques sans que cela émeuve particulièrement la classe politique. Le quotidien des policiers de certains quartiers est un véritable enfer : un enfer d’irrespect, de violences, d’insultes, de provocations, de peurs et d’impuissance. Les représentants de la République, ou plutôt de la France, n’y sont pas les bienvenus et on leur fait savoir. Il y a quelques semaines à Champigny une policière s’est faite lyncher, à terre, par une bande de « jeunes », selon le terme convenu du politiquement correct. La vidéo est insoutenable.

Encore récemment, un policier et son épouse, reconnus par un groupe d’hommes qu’il avait contrôlés dans l’exercice de ses fonctions, ont été poursuivis et roués de coups devant leur quatre enfants. Les agresseurs sont actuellement libres jusqu’à la tenue du procès. Le laxisme judiciaire continue de sévir dans l’indifférence générale.

Contrairement à Théo, ceux-là n’ont pas reçu la visite du président de la République. Ils ne sont pas les seuls. À l’enterrement de Laura et Mauranne, deux jeunes filles égorgées par un djihadiste à Marseille, aucun membre du gouvernement n’était présent. La compassion est toujours affaire de communication politique. Une seule voix s’est élevée pour demander pardon aux policiers, celle de Patrice Quarteron. C’est une voix qui vient de banlieue mais c’est une voix qui n’est ni plaintive, ni haineuse, ni vindicative et profondément française. Pas de quoi faire une tribune.

Un an après cet énorme mensonge, c’est une énorme tempête de silence qui frappe le show biz et la gauche sur le sujet. Espérons que la réforme d’Emmanuel Macron, censée lutter contre ces fameuses « fake news », sera rétroactive.

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