En regardant les toiles de Gilbert Houbre, on devine immédiatement le geste du peintre, sa rapidité, sa force, sa nécessité. La fulgurance du geste palpable. Il y a quelque chose de vital dans cette peinture-là. On sent bien qu’il y a eu combat, et que ce que nous voyons en est non pas le résultat, mais son expression permanente, comme si rien n’était jamais figé. Le combat a lieu entre ce que le peintre a observé et la traduction intérieure qu’il opère. Cela passe par un corps-à-corps, Houbre fait vite, comme s’il fallait qu’il laisse à la toile une chance de survivre toujours au combat. [...]
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