Il y eut l’Ancien Régime et son épithète nécessairement obscure. Il y a désormais la démocratie et son appendice prétendument salvateur : la transparence.
C’est sous ce vocable servi à toutes les sauces que notre régime ne cesse de s’enorgueillir de lui-même, à mesure des découvertes de fraudes et de conflits d’intérêts ; à mesure aussi de l’effacement du politique, de la vitrification de l’État, entendu non plus comme un monopole de violence légitime mais comme une coopérative créancière des droits de chacun. Comme la pornographie vertueuse, l’Europe de la paix, la guerre humanitaire, le sexe sans risques, la transparence parfaite est devenue la vertu de nos sociétés représentatives, avec, toujours, ce germe de l’absolutisation qui confine à la (.....)
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