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Inscription de l’IVG dans la Constitution : vers une religion de la Mort

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Publié le

1 mars 2024

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Avec la constitutionnalisation de l’IVG, la République Française acte un symbole très fort : l’avortement devient religion – et maudits soient ceux qui voudraient y contrevenir.
© Capture d'écran Sénat

Comme souvent en Macronie, le tempo est presque parfait. D’abord, on rend un hommage vibrant à Robert Badinter, l’architecte de la fin de la peine de mort. Ne ratant pas une occasion de se taire, Macron annonce que son corps encore chaud ira bel et bien rejoindre le pourrissement des illustres dans les sarcophages du Panthéon. Voilà toute une élite politique qui se félicite finalement de la victoire de la vie, chose rare puisque la République, depuis sa fondation, a plutôt une appétence certaine pour la mort. La guillotine – qu’on appelait aussi rasoir républicain – en était d’ailleurs le symbole.

Lire aussi : L’IVG dans la Constitution contre la liberté de pensée

Pas de République sans ce couperet mythologique, sans ce cimeterre mécanique sourcilleux pour sabrer, échantillonner, raboter les contrevenants au nouveau dogme rutilant du jacobinisme. La République a été fondée sur un océan de cadavres, et la terreur jacobine a été l’avant-garde de la mise à mort industrialisée. Cette célébration des “valeurs républicaines”, à la mort de Badinter, avait donc tout d’un mensonge savamment orchestré. Car la République aime la mort, c’est dans son ADN. La preuve : quelques semaines seulement après cet hommage hypocrite et démagogue, elle avoue à nouveau son goût pour le sang. Et si possible pour le sang frais, pour le sang pompé par un cœur tout neuf, même pas advenu encore aux ténèbres du dehors (comme dirait l’autre, c’est-à-dire Matthieu 8:12.)

La constitutionnalisation de l’IVG ne changera pas grand-chose, au final, à une loi qui a été déjà modifié 9 fois depuis sa création en 1975, passant d’une dépénalisation pour les cas extrêmes, à une totale libéralisation. De fait on pensait que tout avait déjà été fait pour faciliter l’IVG : raccourcissement du délai de réflexion, entretien préalable supprimé, revalorisation du prix de l’acte pour encourager les hôpitaux à le pratiquer, sans compter les attaques répétées sur la clause de conscience des médecins… conséquence de cette vaste entreprise de facilitation, un nombre record d’avortements en 2022 – et ce alors que la natalité est en baisse. Le futur de la France se ramasse désormais dans les composteurs à déchets organiques qui fument à l’arrière des cliniques. Mais ce n’est pas suffisant, non, la République ne se contente pas de chiffres, elle veut des symboles, elle veut fonder une religion.

La constitutionnalisation de l’IVG ne changera pas grand-chose, au final, à une loi qui a été déjà modifié 9 fois depuis sa création en 1975, passant d’une dépénalisation pour les cas extrêmes, à une totale libéralisation.

Avec cette entrée fracassante de l’IVG dans la Constitution, il sera bientôt interdit d’opposer sa voix au Culte de l’Avortement. Voir la gène des journalistes de CNews après l’émission d’Aymeric Pourbaix – qui se contentait au final de rappeler quelques chiffres “anodins”, soit les 73 millions de mises à mort intra-utérines qui sont pratiquées chaque année dans le monde, ou encore le retournement de veste massif des sénateurs de droite – qui craignent sûrement les remontrances de bobonne, entre autres sanctions. Surtout, ne pas rappeler qu’il s’agit bien d’êtres vivants, non, non : pour le Dogme Républicain, pour l’Avortarium Suprême, les foetus ne sont jamais que de la viande, de la viande qu’on peut aspirer sans problème et presque à tout moment. Et tant pis si cette viande a déjà des bras et des jambes, elle ira alimenter l’engrais chimique des laboratoires, elle ira grossir la fumée des incinérateurs. On imagine sans problème que demain, un député Renaissance appliqué nous sortira bien une loi Gayssot qui interdira de remettre en question l’avortement, voire de le nuancer. Avec la loi Rossignol, on avance déjà vers une criminalisation de “l’empêchement d’avorter”. Comble de l’horreur, vouloir empêcher une femme de tuer son nourrisson et de subir un traumatisme physique et psychologique irréversible… vous n’y pensez pas ?

Lire aussi : IVG dans la Constitution : un principe fondamental de destruction sociale

Non, à écouter les rosses femelles qui promeuvent l’IVG pour toutes et pour n’importe qui, à écouter les sombres apôtres de cette religion de la descente d’organes, il faudrait presque défiler sur les Champs Élysées pour célébrer cette constitutionnalisation de la mise à mort. Il faudrait s’en réjouir – et il faut dire que la France n’a plus beaucoup de raisons de se réjouir, alors pourquoi pas la mort, après tout, pourquoi pas la stérilisation globale ? C’est un sujet de contentement comme un autre – du moins pour les fossoyeurs de la civilisation.

Voilà donc bien la fin de l’Occident, prophétisée déjà par les écrits sacrés brahmaniques lorsqu’ils évoquaient le Kali Yuga, c’est à dire l’âge de fer, l’ère des ténèbres et de l’obscurantisme : ainsi au Vème siècle de notre ère, le Linga Purana prédisait cette convergence des catastrophes : “On tuera les foetus dans le ventre de leurs mères et on assassinait les héros“. Dont acte.

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