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Jean-Guillaume Remise : “Le Golgotha de Tarascon c’est l’ego cumulé du couple Laupies”

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Publié le

29 mai 2020

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L’élection municipale de Tarascon est actuellement sous le feu des projecteurs médiatiques. Valérie Laupies, dissidente du RN et passée par DLF avant de quitter la formation souverainiste pour le CNIP il y a six mois, n’a pas souhaité fusionner avec son concurrent du RN Jean-Guillaume Remise. Il s’en explique.

 

Monsieur Remise, vous avez refusé de retirer votre liste pour le second tour des élections municipales de Tarascon. N’avez-vous pas peur qu’on  vous accuse de faire perdre votre camp face à la gauche du candidat Limousin ?

 

Je crois qu’il faut recontextualiser. Madame Laupies a pris contact avec moi avant-hier, à deux jours du dépôt des listes pour me proposer une rencontre. Elle avait pourtant deux mois pour le faire. Elle est arrivée en tête, j’ai toujours considéré qu’elle avait les cartes en main pour me contacter et ne me suis jamais fermé à la discussion. Je l’ai d’ailleurs dit dans La Provence avant le premier tour, alors que dès avant premier tour elle excluait catégoriquement dans le même journal l’idée d’une fusion. J’ai accepté jeudi matin de la rencontrer, chose faite dans la soirée en terrain neutre. Je passe sur les détails, mais j’aimerais porter à l’attention de vos lecteurs le manque de courtoisie de madame Laupies dans cet appel, puisqu’elle n’a cessé de hurler et d’exiger. Je me demande même si je ne mettrais pas l’enregistrement de cette conversation en ligne afin que chacun puisse en juger.

 

 

Lors de notre rencontre, madame Laupies m’a demandé de me retirer sans condition. Je lui ai alors fait remarquer qu’il fallait d’abord que j’en parle à mes colistiers, en toute logique. Elle s’est arcboutée, me demandant à nouveau un retrait sec de la liste que je conduis. Ouvert à ce moment là, j’ai évoqué la possibilité de fusionner nos listes pour battre monsieur Limousin. Sa réponse in extenso fut la suivante : « La fusion n’est pas de nature à me faire battre monsieur Limousin ». Je suis resté calme mais j’ai été estomaqué par cette suffisance quasi suicidaire.

 

Pourtant, madame Laupies prétend dans le sms que vous avez diffusé que vous ne lui avez pas proposé une fusion. Qu’en est-il réellement selon vous ?

 

C’est tout simplement faux. Elle n’a jamais proposé que le retrait. J’ajoute qu’elle l’a toujours proposé sur un ton méprisant et autoritaire, sans même feindre de vouloir esquisser le début d’un dialogue. Elle m’avait pourtant appelé mercredi en m’indiquant que le temps pressait. J’ai naturellement pensé qu’elle voulait évoquer une fusion, solution qui aurait été satisfaisante pour mes colistiers et moi. Le sms que j’ai diffusé est explicite, madame Laupies ne souhaitait que le retrait pur et simple et non l’union de nos listes pour le bien de Tarascon. Les méthodes de madame Laupies ne sont pas de nature à permettre l’exercice d’une fonction municipale de manière apaisée et dans la concorde. Le premier rôle du maire est d’être à l’écoute de ses administrés et non pas d’être l’homme ou la femme d’un clan.

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Les méthodes de madame Laupies ne sont pas de nature à permettre l’exercice d’une fonction municipale de manière apaisée et dans la concorde. Le premier rôle du maire est d’être à l’écoute de ses administrés et non pas d’être l’homme ou la femme d’un clan.

 

Tarascon, c’est un gâchis pour vous ?

 

Oui. L’alternance était vitale pour Tarascon, compte tenu de l’état désastreux de la ville qui est largement imputable à la gestion de la mairie actuelle. Valérie Laupies a obéré toute possibilité de changement. Le Golgotha de Tarascon c’est l’ego cumulé du couple Laupies. Croyez bien que je suis le premier à le regretter.

 

Propos recueillis par Frédéric Grimal

 

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