Vous avez été mis en cause par Aurélien Pradié, votre concurrent aux élections régionales d’Occitanie. Que s’est-il passé exactement lors de ce débat ?
Ce sont des faits totalement insignifiants. J’ai depuis longtemps l’habitude des débats et des situations tendues. Cependant Aurélien Pradié m’a systématiquement coupé la parole. Je l’ai rappelé à l’ordre plusieurs fois et je suis resté calme malgré toutes ses interruptions. Je regrette que les journalistes n’aient pas rempli leur rôle d’arbitre. À un moment du débat, Aurélien Pradié a ressorti un amendement (sur l’intervention involontaire de grossesse, ndlr) que j’avais déposé quand j’étais député en 2003, pensant l’utiliser comme un argument. C’est quelque chose qui n’avait strictement rien à voir avec la campagne des régionales. Je lui ai dit ce que j’en pensais. Il n’a cessé de vouloir m’énerver, il cherchait à faire un coup mais le débat s’est terminé normalement. Il ne s’est pas passé quoi que ce soit. Il a fini par être remonté également, le ton a monté mais il n’y a pas eu d’agression ou de contact physique. Pas d’intervention de la sécurité ni des journalistes. Nous étions dans le couloir, cote à cote, dans le hall d’accueil il y avait mon directeur de campagne qui lui a dit qu’il aurait pu « se tenir ». Ni contact physique ni pression particulière. Il n’y avait pas de « service de sécurité ». Il n’y avait rien de ce que Pradié raconte.[...]
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