Capital social est une revue trimestrielle disponible dans les kiosques depuis le 9 juin, et par abonnement sur le site internet.
L’économie et le social : comment combiner les deux ?
Pendant des années dans notre pays, on a opposé le capital et le social, soit d’un côté la lutte des classes, soit de l’autre l’adoration du veau d’or et de l’hyper-profit. Nous sommes de ceux qui pensons que le capital est une ressource utile à mettre au service du social, c’est-à-dire du développement de la société. Le « capital » n’est pas un gros mot. Tout dépend de la manière dont on l’utilise, et de la manière aussi dont on obtient les profits pour le constituer.
Dans Capital social, nous allons donc joindre les deux. Pour cela, nous avons réuni des syndicalistes, des indépendants, des chefs d’entreprise pour analyser la vie économique. Ce sont des gens qui ont un savoir-faire et une connaissance concrète de leurs entreprises, plus que les intellectuels qui raisonnent de très loin. Eux sont des praticiens.
Dans toute société ou civilisation, la liberté ne peut exister que si elle est dans un cadre
Chaque numéro comporte un gros dossier. Le premier dossier se penche sur le travail du dimanche, parce que c’est pour nous un marqueur de société. Nous affirmons, et essayons de le démontrer dans ce premier numéro, que nous avons besoin d’un temps collectif pour la vie familiale, personnelle, associative et spirituelle, sans quoi c’est le matérialiste qui l’emporte. L’être humain est en partie matière et en partie esprit ; et pour qu’une société fonctionne bien, nous avons besoin de ce temps pour faire autre chose que consommer.
En clair, la ligne de Capital social est inspirée par la doctrine sociale de l’Église. Nous sommes une revue laïque avec des croyants et des non-croyants, mais nous avons à cœur d’affirmer que le capital et le social doivent se lier pour faire avancer la société harmonieusement. Dans le même temps, nous avons une expérience de la vie en entreprise et nous savons que ce n’est pas tout rose : il y a des bons et des mauvais patrons comme il y a des bons et des mauvais salariés. [...]
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