Se proposant de ré-anoblir le politique par la transmission des grandes œuvres, cette bibliothèque remplit tout à fait son objectif et réussit à brosser un très large panorama de la pensée européenne, dans le temps et dans l’espace. Mais le choix des textes interroge. Certes, les auteurs préviennent que le lecteur risque d’être « déçu de l’absence de tel ou tel auteur de son goût ». Notre problème est plus essentiel : comment penser l’Europe sans la Bible, les pères de l’Église et les encycliques ? Proudhon ne disait-il avec justesse « qu’au fond de la politique nous trouvons toujours la théologie » ? [...]
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