À peine élus au Parlement, les députés bolchéviques de la France insoumise ont choisi, à l’instar de l’ancien trafiquant de drogue Louis Boyard d’adopter une tenue « décontractée ». En réponse aux remontrances du député LR Ciotti, demandant que les représentants de la nation portent une tenue décente, les Insoumis ont à leur tour exigé l’interdiction de la cravate.
Les ombres de Jaurès et de Blum planent sur ces débats. Et à nouveau, la cravate comme symbole de la rigidité de l’ancien monde est mise au banc des accusés. On ne compte en effet plus les articles qui chaque année annoncent la mort de la cravate, la libération des cols pour un monde professionnel plus épanoui en route vers des lendemains qui chantent.
Et c’est vrai, la cravate est pour ainsi dire quasiment morte. Il n’y a qu’à voir les patrons de la start-up nation, ou tout simplement faire les sorties de bureaux, la cravate est enterrée, définitivement contre-cool. Il n’y a plus qu’à la télévision, chez les commerciaux et dans quelques cabinets d’avocats qu’on voit encore des hommes cravatés. [...]
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