Quand on pense à l’Alsace, on imagine mille petits patelins fleuris, perdus entre les vignes à flanc des Vosges, et dont les noms donnent la migraine. Si les coutumes régionales se perdent entre tradition germanique et attachement – relatif – à la France, une chose est certaine : nous sommes (pour l’instant) en terre chrétienne, en témoignent les calvaires et chapelles qui jalonnent les routes et les chemins. Mais, déchristianisation du monde oblige, les églises communales autour desquelles se répandent les maisons à colombages voient dépérir les quelques ouailles qui subsistent. Et, en parallèle, les mosquées poussent là-bas comme des champignons après la pluie, même au sein de hameaux qui ne comptent que quelques milliers de hères. Ce phénomène est bien révélateur d’une islamisation lente mais sûre de cette région, elle-même révélatrice de la volonté expansionniste de la religion subméditerranéenne.
Mulhouse et Strasbourg, points de contamination
La position géographique de l’Alsace est un des facteurs important pour comprendre la prolifération de l’islam en son sein. Elle est le premier réceptacle de l’immigration en provenance d’Europe de l’Est, notamment de Kosovars et d’Albanais, majoritairement de confession musulmane. On y retrouve aussi une communauté turque grandissante et très influente, dont la présence s’explique par le voisinage teuton, chez qui les ressortissants d’Erdogan étaient déjà trois millions en 2020. L’immigration a visé dans ses débuts les grandes villes, Mulhouse au sud, et Strasbourg au nord. La capitale européenne compte ainsi parmi ses bâtiments la plus importante mosquée d’Europe, tandis que la sous-préfecture du Haut-Rhin est en train de se parer du centre An-Nour. Plus grand édifice de son genre en France, ce centre n’est pas qu’un simple lieu cultuel, mais est véritablement culturel et politique : financé par Qatar Charity, An-Nour est une manière pour les responsables musulmans « d’enraciner et développer l’islam politique en Europe, dans des mosquées qui sont des centres de vie » (Georges Malbrunot et Christian Chesnot, Qatar Papers). [...]
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