Skip to content

Le renouveau de l’Église aux sources de sa fécondité

Par

Publié le

13 décembre 2022

Partage

Pour faire face à la crise des vocations, et plutôt que de recourir aux recettes progressistes inspirées du monde, l’Église doit retourner s’abreuver aux sources de la sagesse et de la sainteté.
ordination

L’Église et le sacerdoce, chacun ne le sait que trop, sont en crise grave. Ce n’est pas le lieu d’en rappeler les manifestations, intellectuelles et morales, ces dernières masquant malheureusement les premières, dans lesquelles elles s’abreuvent pourtant largement.

Un double constat s’impose cependant. Le premier est que cette crise, et celle du sacerdoce en particulier, qui la commande toute entière, n’est assurément pas étrangère aux choix d’un clergé qui, voulant prétendument s’ouvrir au monde, s’est souvent laissé happer par lui pendant près de 60 ans pour embrasser parfois avec délices son esprit, son libéralisme, son relativisme, son naturalisme, et finalement, à un certain point, jusqu’à son impiété et ses mœurs dégradées.

Le second est que devant l’état des lieux si humiliant que contraint d’établir la coruscante défaillance morale de tant de clercs – en attendant, espérons-le, un état des lieux doctrinal analogue – nombre de catholiques, ou qui en conservent le nom, ont un sens de la foi tellement émoussé qu’ils sont devenus incapables de penser des remèdes à cette situation dramatique hors de l’esprit qui l’a créé.

Lire aussi : Christophe Geffroy : « Il n’y a pas de crise des vocations mais une crise de la foi »

Ainsi, pour ne prendre que ces exemples, s’il n’y a plus de prêtres, c’est, à les en croire, que le temps en est révolu, de sorte qu’il faut trouver chez les laïques des suppléances, y compris liturgiques, à cette situation. Si tant de prêtres ont commis des horreurs sexuelles – en oubliant, d’ailleurs, le nombre considérablement plus important de ceux qui n’ont jamais failli en ce domaine – c’est qu’il faut les marier pour donner légitimement cours aux besoins de leur chair. Naturalisme, sottise spirituelle et obsessions contemporaines d’un Occident en déclin se conjuguent pour instiller le venin dans des plaies déjà trop béantes.

Ces aveugles ne saisissent plus que si la trahison des hommes peut leur rendre inaudible l’appel de Dieu, la vocation est un don sans repentance qui ne peut manquer à la terre. Ils saisissent moins encore, les yeux de l’âme encrottés, que l’Église, Épouse du Christ, est sainte et que, quelles que soient les épreuves qui la flagellent, elle ne se redresse jamais que par en-haut, par les éternels remèdes fécondés par la Passion du Christ que sont la conversion, la sanctification, la prière, la recherche de la volonté de Dieu, la pénitence. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest