Et si on osait la mantille ?
Certaines églises sont rasées comme des femmes légères à la libération, d'autres sont envahies de touristes en bermuda-débardeur, contemplant d'un regard absent les vitraux dégradés et léchant leur glace vanille-patchouli. Bref, le magique et le mystérieux s'éloignent un peu plus chaque jour de l'autel. Et si on lui rendait son lustre… avec du style et de la féminité ?
Défi relevé ! Pour aller à la messe, en plus des chaussures bateau pour faire plaisir à belle-maman et de la robe vichy, on opte pour une ravissante mantille ! Rien à voir avec le voile islamique. Déjà, on le réserve à Dieu, chez lui. Ça se porte dans l'église, pas au KFC. Ensuite, il ne s'agit pas d'un tissu grossier, lourd, uniforme. Une mantille, ça se doit d'être ravissant. De la dentelle, de la mousseline de soie translucide, des petites fleurs brodées pour les plus jeunes, des dorures pour les occasions. Point bonus : ça fera rager la vieille boomeuse Géraltrude, celle qui donne la communion dans la main. Elle nous fera un petit AVC de complaisance, déchirée entre son insatiable volonté de plaire au « djeunss », et sa haine de tout ce qui semble un peu beau ou sacré. On en trouve de superbes faites main sur EvintageVeils (Etsy) ou, pour les bourses patriotes, Atelier Dentelles. [...]
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