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Lettre à la présidente de l’Université de Nantes, ses semblables et ses épigones

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19 avril 2022

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Après que le premier tour des élections présidentielles a vu l’effondrement sans appel et bien mérité des partis traditionnels, les antifascistes sortent du bois offrant un spectacle de pitoyables compromissions et de grotesques incohérences.
univ nantes

La présidente de l’Université de Nantes – par ailleurs remarquable enseignante en droit – a donné, ces jours-ci, une caricaturale et honteuse illustration d’antifasciste d’opérette en utilisant les canaux de son institution pour transmettre l’exhortation suivante :

« Profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines, à l’État de droit, au respect des droits fondamentaux et individuels, à un universalisme fondé sur le respect des différences, à la liberté d’expression et à la construction européenne, je vous adresse ce message inhabituel mais indispensable au regard des enjeux attachés à ce vote.

La discrimination, l’exclusion, le repli sur soi ne seront jamais une solution. La différence est une richesse, la contradiction est l’essence même de l’université.
Parce que les fondements de notre société sont en cause, je vous appelle solennellement à voter le 24 avril pour faire barrage à l’extrême droite et donc au Rassemblement national ».

Lire aussi : Défense et illustration de l’enseignement du droit aujourd’hui

À vous, Madame, à vos semblables et vos épigones, nous souhaiterions répondre, tout aussi solennellement, comme le Ruy-Blas hugolien. Donc vous n’avez pas honte... de vous imaginer en potentats, en chefs de parti ou de coterie pour donner des consignes de votes à vos étudiants, vos pairs, votre personnel. De vous retrancher derrière l’inhabituel pour renouveler l’exercice déjà entrepris par certains des vôtres il y a cinq ans. Et encore ceux-là avaient-ils l’excuse de n’avoir pas vu le président de la République à l’œuvre, et de pouvoir faire mine de n’avoir pas connu son programme universitaire. Mais avez-vous imaginé un seul instant, avant de lâcher votre plume, le tollé, sans doute parfaitement justifié, qu’aurait provoqué l’un de vos confrères appelant à « faire barrage » à la destruction du service public et du prestige universitaire, c’est-à-dire à la République en Marche ? Ses arguments seraient, pourtant, plus concrets et plus pertinents que vos abstractions. [...]

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