Après recours du préfet, le tribunal administratif de Montpellier a décidé de refermer les quatre musées que vous aviez fait ouvrir à Perpignan. Quels sont les motifs de cette décision de justice ?
Le tribunal administratif s'appuie sur le fameux décret gouvernemental qui interdit à un certain nombre de lieux d’ouvrir au même titre que les commerces. Mais il ne tient pas compte de l’évolution de la maladie, de la configuration des musées, etc. Ce n’était pas une mesure de police générale, c’était une mesure de police particulière puisqu’elle ne s’adressait qu’à quelques musées triés sur le volet en fonction de leur configuration.
Comment avez-vous défendu vos arrêtés municipaux ? Par l’amélioration de la situation sanitaire ou par la nécessité de maintenir une vie culturelle ?
Les deux. Il y avait la nécessité de maintenir la vie culturelle pour le bien-être de mes concitoyens. Et il y avait l’amélioration des chiffres sanitaires et la possibilité matérielle de le faire, après avoir pris note des indications données par l’agence régionale de santé et par le ministre. Donc c’était un acte réfléchi. Il y a une jurisprudence, il était question de proportionnalité.
Ça n’a aucun sens, c’est fait sans discernement, de manière rigide et autoritaire, sans tenir compte ni du contexte ni d’un certain nombre de recommandations. Moi je suis un adepte des libertés
Alors que les chiffres s’améliorent et qu’un certain nombre de pays européens sont en train de se déconfiner petit à petit, peut-on continuer à restreindre nos libertés dans une ville comme celle de Perpignan, où les chiffres sont meilleurs qu’ailleurs ? J’avais voulu tenir compte du contexte et appliquer le véritable principe de subsidiarité. [...]
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