À quel âge démarrer l’échange sur le sujet ?
Pour faire simple : on en parle quand il en parle ‘ Si on impose le sujet, ou qu’on se braque quand il l’évoque, on court à la catastrophe. Si le sujet arrive par exemple par la télé, donnez votre avis sans jugement, en laissant la discussion ouverte. Avec un peu de chance, il prendra la balle au bond.
Pas vraiment à l’aise avec le sujet ? Rien n’empêche de déléguer à un proche de confiance : parler de sexualité avec ses parents n’est jamais facile.
« Maman, je suis vraiment un garçon ? »
Si mon ado s’inquiète de son identité de genre, comment remettre les choses à plat ? La souplesse et la compréhension dont nous pouvons faire preuve ne remettent pas en cause nos valeurs. Voici ce qui se joue en ce moment auprès de nos têtes blondes au collège : un acharnement à croire en l’homme tout-puissant, au-dessus de la Nature par l’aide du « progrès scientifique » et de la médecine moderne. D’où l’importance de rappeler un fait biologique : il n’existe que deux genres à la naissance. Point. Certains s’imaginent la sexualité comme une construction sociale. En réalité, cela cache une nouvelle mode de crise adolescente qui pousse plus loin le vice. On est « pansexuel » comme on était « émo » ou « punk ». La génération précédente a abaissé l’âge de la rébellion, du premier rapport sexuel, du binge-drinking et de la consommation de drogues (là où la génération d’encore avant allait découvrir les « joies » des familles éclatées, héritées de l’« émancipation » de la religion et de la structure familiale). [...]
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