Marine Le Pen s’est montrée relativement discrète pour ne pas être accusée de récupérer les Gilets jaunes mais elle partage leur mécontentement.
Quelle est votre analyse de ce mouvement? Est-ce que ses causes sont celles que vous décrivez depuis longtemps, car c’est votre électorat qui se manifeste, ou bien est-ce au contraire plus large ?
Ce sont en tout cas les préoccupations que nous exprimons depuis longtemps. On a souvent été raillés pour les avoir exprimées. C’est la crise de la souffrance de la mondialisation sauvage qui a poussé nos gouvernants – qui en étaient des adeptes – à faire des choix contraires à l’intérêt du peuple : soutien à la superpuissance financière, aux laboratoires, aux banques et aux fonds de pensions. Il fallait bien que quelqu’un soit sacrifié sur cet autel de la mondialisation sauvage. En réalité, celui qui a été sacrifié, c’est ce que j’appelle le « peuple central », c’est-à-dire ceux qui ne font partie d’aucune minorité : ni les immigrés, ni les « LGBTXW » et pas non plus les 1 % les plus riches. On se retrouve aujourd’hui dans une situation de souffrance inouïe.
Suite dans le hors-série de L'incorrect et en ligne pour les abonnés.
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !