Le phénomène trans
En 2014, on riait ouvertement de Conchita Wurst, l’étrange femme à barbe de l’Eurovision. En l’an de grâce 2020, on est priés de s’extasier sur Petite Fille, le documentaire d’Arte présentant un garçon de sept ans prêt à se faire découper les parties génitales pour ressembler à une fille. Les opérations de changement de sexe rentrent dans les mœurs, non sans mal. Les grandes entreprises convient leurs salariés à des séminaires sur les droits LGBTQ+, Netflix enchaîne les séries traitant du sujet.
Les féministes, embourbées dans leurs contradictions, se questionnent : leurs compétitions sportives doivent-elles s’ouvrir aux femmes transsexuelles ? Même la très progressiste J.K.Rowling, l’auteur « maman » de Harry Potter, voit ses propos retoqués sur le sujet. Dans une déclaration, elle ose prétendre que seules les femmes biologiques auraient leurs règles. Le site Mademoizelle, à la pointe du progressisme néo-féministe, fait témoigner des jeunes filles qui culpabilisent de perdre du poids. Bref, on ne sait plus ce qu’il est permis de penser. [...]
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