Elisabeth Borne, ci-devant Premier ministre, l’a promis en cette journée du 4 août : « Avant la fin de l'année », ce qui en indique l’importance, un « ambassadeur aux droits LGBT+ » sera nommé. Je suppose que le soulagement de chacun sera grand ; c’est qu’au rang des urgences sociales présentes, celle-ci primait absolument. Après tout, ce n’est pas comme s’il y avait d’innombrables fractures à colmater et d’innombrables souffrances à soulager.
Si quelqu’un nourrissait encore l’illusion de n’être pas gouverné par des fous, pour qui l’idéologie l’emporte absolument et toujours sur le réel, voilà qui devrait contribuer à l’en guérir.
Par définition, un ambassadeur est un serviteur de son pays, qu’il représente. Ainsi donc ce pays, celui de l’histoire de nos pères et de nos enfants, sera gratifié d’un nouveau représentant, fine fleur de son identité présente : un vrai « diplomate », donc, sur les traces de Richelieu, de Colbert, de Chateaubriand et de Lamartine même, ou encore de Tocqueville, rattaché au « ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ». Vous me direz qu’il y eut aussi Talleyrand, une « merde en bas de soie », selon le mot de Napoléon. Comme quoi, il y a tradition diplomatique et tradition diplomatique. [...]
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