Pour la royauté lourde en grâces divines, la France n’a pas de quoi rougir. On sort fièrement Louis IX le saint dans la plus totale des confiances. Notre roi venait d’une lignée combattante, pétée de foi catholique au dernier degré, avalant de la cendre pour expliquer à quel point Dieu est au dessus, même quand on possède la moitié de la puissance militaire du monde connu. Non, on a de quoi jouer dans la cour des grands. Mais c’était compter sans la Norvège et sa carte cachée Olaf, roi de Norvège et saint lui aussi, mais avec le bonus respectable du titre de « le Gros », très en vogue à l’époque. Olaf II a régné de 1015 à 1028, et laissé une marque impérissable à tel point qu’il a gagné le titre posthume de Rex Perpetuus Norvegiae. C’est en latin, vous vous doutez que ça va envoyer, et vous ne vous trompez pas: Olaf II est en effet « roi éternel de la Norvège », et à raison.
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