Skip to content

Peine de mort : l’option préférentielle pour les assassins

Par

Publié le

12 octobre 2021

Partage

Le 18 septembre, nous célébrions les quarante ans de l’abolition de la peine de mort. Alors que le peuple y est plutôt favorable d’après les sondages, les élites politico-médiatiques adoptent sur la question une position de caste qui cherche à se démarquer en revendiquant une prétendue supériorité morale, qui n’est pourtant qu’un refus de punir.
peine d emortt

Le quarantième anniversaire de l’abolition de la peine de mort en France est l’occasion pour la caste dirigeante de s’auto-congratuler, de se rengorger devant le miroir de ses « valeurs » et de se trouver merveilleusement « humaniste » et « courageuse ». Ah, quel moment agréable et quel dommage qu’on ne puisse pas célébrer ce genre d’anniversaire plusieurs fois par an !

Le mot caste est ici parfaitement approprié, car ce qui rend la position abolitionniste si agréable, c’est qu’elle s’accompagne d’un intense sentiment de supériorité morale sur la stupide populace qui reste, elle, en dépit de toutes leçons qu’on lui prodigue, globalement favorable à la peine capitale. Quelle meilleure preuve du fait que le peuple a besoin d’être conduit par une élite éclairée, et n’ayant pas de comptes à lui rendre, que l’attachement obstiné de celui-ci à la peine de mort ? Et qu’il est donc plaisant de se souvenir qu’on a contrarié le Français moyen en n’exécutant plus les assassins !

Rousseau disait des « esprits forts » de son époque que, dans bien des cas, il aurait suffi de les reléguer parmi les athées pour les ramener au pied des autels. De même pourrait-on dire de bien des plus fervents avocats de l’abolition qu’il suffirait de les reléguer parmi un peuple abolitionniste pour les ramener au pied de la guillotine, tant est transparent l’orgueil de classe qui est au fond de leur position.

Lire aussi : Béatrice Brugère : « Il n’y a pas de rupture entre la police d’un côté et la justice de l’autre »

Je n’ignore pas que l’opposition à la peine de mort est parfois motivée par des motifs honorables – bien qu’à mon avis erronés – comme une préoccupation sincère pour la question de l’erreur judiciaire, ou par une sensibilité trop tendre pour contempler en face l’idée du châtiment suprême, mais tel n’est pas le cas de la caste abolitionniste, à commencer par leur pape incontesté, Robert Badinter. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest