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Béatrice Brugère : « Il n’y a pas de rupture entre la police d’un côté et la justice de l’autre »

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Publié le

15 juillet 2021

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« Initiative sécurité intérieure » est un nouveau think tank, fondé par Linda Kebbab et six experts de la sécurité en France. Béatrice Brugère, ancienne juge antiterroriste, est Vice-procureur de la République au TGI de Paris. Membre de ce cercle, elle nous en explique le bien-fondé. Entretien.
Brugère

Pourquoi lancer ce think tank à quelques mois de la présidentielle ? Quel est le sens de cette démarche ?

Le lancement de ce think tank ne s’inscrit pas dans un quelconque agenda politique. Il s'agit d'une initiative de Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police-FO, qui souhaitait avec d’autres avoir une réflexion plus opérationnelle sur les sujets de sécurité et de justice, avec des acteurs ayant l’expérience du terrain, mais également du recul. D’où la composition de ce think tank avec, en plus de Linda Kebbab et moi-même : Frédéric Péchenard, élu LR et ancien directeur général de la police nationale ; Jean-Michel Fauvergue, patron du RAID et député LREM ; Richard Lizurey, ancien directeur de la gendarmerie nationale ; Bruno Pomart, ancien membre du Raid très actif auprès de la jeunesse par son association Raid Aventure ; Éric Delbecque, ancien Directeur délégué à la sûreté de Charlie Hebdo après l'attentat de 2015 (jusqu'en 2017) et membre du conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques.

Ce cercle de réflexion se veut réellement transpartisan, décorrélé de toute échéance électorale, de tout enjeux politiciens. De mon côté, je n’ai pas d’appartenance politique. J’ai souhaité y participer car je trouvais intéressant qu’il y ait un apport sur la justice dans la réflexion sur la sécurité. Je trouvais intéressant de décloisonner cette réflexion. Il existe déjà des think tanks sur la sécurité intérieure, mais qui n’ont pas cette approche transversale tant au niveau des acteurs que de la réflexion.

Ma participation à ce think tank, est aussi un moyen de signaler qu’il n’y a pas de rupture entre d’un côté la police, et de l’autre la justice

Également, à la différence de think tanks déjà existants, le nôtre n’a pas vocation à atteindre un haut niveau de recherche, non pas que nous n’en ayons pas la capacité, mais simplement parce que nous voulons avoir une approche pratique, concrète et opérationnelle. Notre but est de trouver des solutions rapides pour améliorer la situation sur le terrain. En résumé, notre cercle de réflexion se veut transversal, pratique, opérationnel, transpartisan, et surtout pas « politisé » au mauvais sens du terme. [...]

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