Un smog blanc, doublé d’une odeur âcre et franchement irritante, monte lentement vers la voûte de pierres brunes. C’est un papier d’Arménie qui brule et se consume. C’est à travers cet écran de fumée qui se dissipe que je découvre l’homme dont je vais faire le portrait. La cinquantaine, crâne rasé et silhouette un peu râble, on l’imagine tout de suite sur les bancs d’un ring assénant des conseils à un jeune poulain. Mais aujourd’hui, il est là pour se confier et sa première phrase est révélatrice. « Tout a commencé un lundi de Pâques après être revenu de la basilique Sainte-Clotilde, c’est à ce moment que l’évidence d’un bonheur enfoui a éclaté. » Ce bonheur, il en écrira un roman, son premier : Un jour, j’ai été heureux (Fayard). [...]
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