Le Barbarant nouveau est arrivé. À ses somptueuses Odes dérisoires, parues d’abord chez Champ Vallon puis récemment dans la collection Poésie/Gallimard, succède Un grand instant. Barbarant se distingue par ses poèmes de toute la poésie actuelle en ce qu’il a choisi la forme longue pour répondre à la mode du poème pressé de souffle court.
Odes, élégies, il actualise avec une inspiration de toute beauté ces formes anciennes méritant toute notre attention. Dans ce dernier recueil affleure toujours son lyrisme subtil, son attention aux êtres et aux choses fondus dans l’émotion d’un quotidien rehaussé par le poème.
L’amateur de Barbarant y retrouvera sa voix merveilleuse, son humour en distance, sa mélancolie masquée sous des airs de fausse légèreté. Ou de vraie légèreté, qui sait ? Il y découvrira aussi une poétique du corps. Peut-être même un chant (...)
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