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Remettre de l’ordre : le ménage sans effort grâce aux aspirateurs

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14 septembre 2021

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Mieux que le nouvel an, la rentrée scolaire est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. C’est l’heure du grand ménage en politique comme à la maison. Mais comment rendre cette corvée agréable au quotidien ? Les fabricants d’aspirateurs répondent à la haine du ménage par la technologie.
dyson blabla

Le marché de l’électroménager ne connaît pas la crise. Sous l’effet du confinement et du télétravail, les ventes de machines à pain, de congélateurs et d’aspirateurs s’envolent. Depuis deux ans l’horizon des Français s’est considérablement réduit : ils travaillent et vivent chez eux. Pour rendre leurs nids douillets, ils dépensent davantage. Après le monde en marche, voici le monde en charentaise.

En France, toutes les dix secondes un aspirateur est acheté. Trois millions sont vendus chaque année, et deux secteurs ont le vent en poupe : les aspirateurs-balais (plus de 20 % en valeur en 2020) et les aspirateurs-robots (plus de 25 %). Les consommateurs plébiscitent les avancées technologiques : désormais, on délègue au robot la tâche ingrate du ménage. C’est le rêve de la ménagère ou du valet de chambre qui sommeille en nous. Toutefois, ce rêve n’est partagé que par 5 % des Français. Les autres chassent la poussière avec l’aspirateur-traîneau, celui que l’on continue à tirer comme un boulet d’une pièce à l’autre.

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Invention modeste, mais qui a rendu davantage de services à l’humanité que le marxisme et la nicotine, l’aspirateur jouit aujourd’hui d’une situation confortable. Un siècle après son apparition, il fait la fortune de nombreux inventeurs. Qui l’eût cru ? La petite histoire du nettoyage des sols ne rivalise pas avec celles de l’aviation ou du tourne-disque, il n’y a nul Mermoz ou Lindbergh dans l’aspiration, rien que des esprits pratiques oubliés de tous. Au départ, il y a un instrument rudimentaire, constitué de fagots de bois appelé balai. Durant le bas Moyen-Âge, les sorcières l’utilisent comme moyen de locomotion. Au XVIIIe siècle, le sol des fermes évolue : la terre battue est remplacée par des dalles de pierre ou par des carreaux de terre cuite. Le ménage doit être plus soigneux, la technicité rentre en jeu : les sols étant plus durs et lisses, les balais doivent être souples pour être efficaces. Les brindilles de bois sont remplacées par de la soie de porc ou des tiges de sorgho (de la paille fine). [...]

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