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Le parti VOX accuse le gouvernement socialiste d’avoir sciemment omis de commémorer l’assassinat du député monarchiste et ancien ministre des finances du roi Alphonse XIII, le 13 juillet 1936.
« Aujourd’hui marque l’anniversaire de l’assassinat de José Calvo Sotelo, chef de l’opposition, quelques jours après qu’il ait été menacé au parlement par les députés et le gouvernement du Front populaire ». C’est depuis son compte Twitter que le député Santiago Abascal, leader du mouvement VOX, a manifesté son irritation face à cet oubli.
Hoy es el aniversario del asesinato de José Calvo Sotelo, líder de la oposición, días después de haber sido amenazado en el Congreso por los diputados y el gobierno del Frente Popular. #MemoriaHistoricahttps://t.co/Cd6U95l7pf
— Santiago Abascal ?? (@Santi_ABASCAL) July 13, 2019
Selon un dernier sondage publié ce mois, le mouvement de la droite conservatrice espagnole, qui a fait une percée aux dernières élections législatives, est le parti politique soutenant le plus la monarchie en Espagne. 70% des électeurs de VOX affirment soutenir le roi Philippe VI, lequel a reçu Santiago Abascal au palais de la Zarzuela, à Madrid.
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Haro sur le compte Twitter des Cortès, le parlement espagnol chargé de commémorer toutes les dates importantes de son histoire ! Enlevé dans sa résidence par une unité para-militaire commandée par le garde du corps du chef du Parti socialiste, le chef de la Rénovation Espagnole (14 députés monarchistes alphonsistes et carlistes sur 473), fut exécuté afin de venger le meurtre, quelques jours auparavant, d’un officier socialiste par des phalangistes.
Le conseil provincial de La Corogne a décidé de retirer à un lycée public le nom du député monarchiste parce qu’un établissement de l’éducation nationale ne « pouvait pas décemment porter le nom d’un homme politique considéré comme l’un des responsables du soulèvement militaire de 1936 ».
Connu pour ses liens avec le duc Louis-Alphonse de Bourbon, M. Abascal dénonce une nouvelle tentative de révisionnisme historique orchestrée par la gauche espagnole. Encore récemment, le conseil provincial de La Corogne a décidé de retirer à un lycée public le nom du député monarchiste parce qu’un établissement de l’éducation nationale ne « pouvait pas décemment porter le nom d’un homme politique considéré comme l’un des responsables du soulèvement militaire de 1936 » peut-on lire dans le journal conservateur ABC.
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Le député de VOX, Victor Sanchez Real a également dénoncé sur Twitter ce « curieux oubli sur l’éphéméride du parlement » qui ne rend pas hommage à un « député protégé par la Constitution » , « assassiné par des miliciens socialistes ».
Curiosamente, en sus efemérides de hoy, @Congreso_Es olvida el asesinato del Diputado José Calvo Sotelo a manos de un grupo de guardias de Asalto y miembros de las milicias socialistas. Al asaltar su casa les dijo: “Soy Diputado y me protege la Constitución!”. #Memoria https://t.co/L2X6MHSeuT pic.twitter.com/JbPatjYJl9
— VíctorSánchezdelReal (@sanchezdelreal) July 13, 2019
Les funérailles du tribun monarchiste, mort à 43 ans, furent suivies par des dizaines de milliers d’espagnols et décida le général Franco à passer à l’action.
Le Saint-Siège a rappelé, au début du mois, qu’il ne s’opposerait pas à cette exhumation à laquelle s’oppose la famille Franco dont l’arrière petit-fils du général, Louis-Alphonse de Bourbon.
Ce nouveau conflit mémoriel s’ajoute à la tentative du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez d’exhumer le corps de l’ancien Caudillo de la Vallée de Los Caïdos afin de l’enterrer plus discrètement au cimetière de Mingorrubio-El Pardo. Le Saint-Siège a rappelé, au début du mois, qu’il ne s’opposerait pas à cette exhumation à laquelle s’oppose la famille Franco dont l’arrière petit-fils du général, Louis-Alphonse de Bourbon. Le fils de la duchesse de Franco a curieusement cessé toute communication sur les réseaux sociaux depuis le 30 mai. Il doit faire face à une enquête de la justice espagnole sur les «biens mal acquis » de sa famille, notamment l’acquisition en 1941 de la propriété de Pazo de Meiras, en Galice. Toute coïncidence avec la polémique sur la dépouille de Franco serait purement fortuite, évidemment.
Frédéric de Natal
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