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Benoit Sévillia : « Nous voulons célébrer l’espérance française dans un contexte morose »

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Publié le

19 septembre 2023

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Ce 29 septembre, les Éveilleurs d’espérance organisent une soirée pour célébrer l’espérance française au cirque d’Hiver de Paris. Une occasion pour L’Incorrect d’interroger Benoît Sévillia, co-fondateur de l’association. Entretien.
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Vous êtes le président et co-fondateur des Éveilleurs d’espérance. Pouvez-vous nous rappeler quel est le but de cette association ?

L’objet de l’association est d’organiser des actions culturelles et des grands évènements afin de former et encourager les jeunes générations à s’engager dans la société en vue du bien commun.

Vous proposez régulièrement des conférences avec des personnalités issues du monde politico-médiatique. Quel est le point commun entre toutes ses personnalités ?

Elles peuvent témoigner par leurs actions associatives, politiques, culturelles, médiatiques ou en encore universitaires de leur contribution dans le débat public, apporter des clés de compréhension sur notre passé et/ou sur les enjeux actuels, proposer des pistes de reconstruction pour notre société. Elles ont toutes pour point commun d’aimer le débat d’idées, la liberté d’expression et une capacité à s’adresser à des courants issus de différentes tendances. C’est comme cela que nous avons pu recevoir dans nos conférences différentes personnalités, de Marion Maréchal à Jacques Attali en passant par Bruno Le Maire. Nos invités ont compris que nous essayons de confronter nos idées sans être enfermés dans un seul camp, ce qui nous permet d’avoir des personnalités qui ont des points communs mais aussi des idées différentes.

Lire aussi : Christine Kelly : La liberté d’expression est-elle une espèce en voie de disparition 

Quelles sont les forces et les moyens de l’association ?

On a acquis avec le temps une certaine expérience dans l’organisation de grands évènements, la confiance de personnalités diverses intervenant régulièrement dans le débat public et une capacité à réunir beaucoup de monde. En outre, nous avons de très nombreux bénévoles qui nous permettent, sur le plan logistique, d’organiser des très grandes conférences dans des lieux prestigieux comme le cirque d’Hiver ou plus récemment le Palais des Sports de Paris.

Vous organisez une soirée le 29 septembre au cirque d’Hiver de Paris. Dites-nous en plus.

Nous organisons une soirée afin de célébrer l’espérance française dans le contexte très morose que traverse notre pays. Nous voulons, à cette occasion, montrer qu’il y a une minorité agissante qui construit des projets, qui s’engage pour son pays, qui a en commun l’amour de la France, de son histoire et qui a encore foi en l’homme. Plutôt que de dénoncer une fois encore tous les maux qui frappent notre époque, nous pensions qu’il était temps – le temps d’une soirée – de se réunir autour de ces belles personnalités et de célébrer avec eux les motifs d’espérer encore pour notre pays.

Qu’est-ce que l’espérance française ?

C’est une jeunesse qui s’affirme dans son identité, qui ne craint pas l’avenir et qui, forte de l’héritage reçu, s’attelle à avancer en conservant ce qui peut encore l’être (le mariage, la famille, etc.) et reconstruit ce qui doit l’être (associations humanitaires, projets patrimoniaux, entreprises de presse, etc.).

Quelles sont les figures engagées qui viendront témoigner ?

Nous avons comme premier témoin Henri d’Anselme, qui a fait preuve d’un courage hors-norme lors du dernier attentat qui a touché la France, l’été dernier à Annecy. Il viendra nous parler de son tour de France des cathédrales et de ce qu’elles peuvent encore dire de notre pays. Cette venue est exceptionnelle car il ne s’est jamais exprimé en public. Nous avons besoin de telles figures pouvant témoigner de ce qu’est véritablement le refus du renoncement.

Nous aurons également comme deuxième témoin, Jean-Baptiste Nouailhac, fondateur d’Excellence Ruralités. Il créé des écoles en milieu rural, là où tant de structures sociales sont affaiblies. Il nous parlera de cette France oubliée mais bien présente, une France qui a besoin de recevoir un héritage éducatif et culturel. Notre troisième témoin ne sera dévoilé que dans quelques jours…

Lire aussi : Jean-Frédéric Poisson : « Faut-il considérer le drame d’Annecy comme un fait divers ? »

Pourquoi organiser un concert de Jean-Pax Méfret ?

Il est pour notre génération une grande figure qui incarne le courage, une capacité à assumer une parole libre et une résistance à certains courants idéologiques ou encore aux totalitarismes. Dans le contexte actuel, il peut être un passeur et, pas ses chansons, il nous redira encore comment tenir debout face à l’adversité.

Quels sont vos prochains projets d’évènements ?

On annoncera à la fin de cette soirée les prochaines conférences que nous organiserons tout au long de l’année avec, à la fois des personnalités politiques mais aussi des auteurs qui sont investis dans le combat culturel. Nous voulons aussi, à l’occasion des européennes, participer au débat d’idées en organisant une confrontation entre les amoureux de la France.

Pour vous inscrire à la soirée :

https://www.billetweb.fr/celebrons-lesperance-francaise?src=site

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