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Jeudis de GZ : La Génération Z se forme

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Publié le

14 avril 2023

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En ce début de printemps, Génération Z, le mouvement de jeunesse du parti d’Éric Zemmour a lancé « Les jeudis de GZ » avec un objectif bien précis : se former. L’Incorrect s’est rendu à l’une de leur conférence donnée par Alice Cordier, présidente de Némésis.
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Alors que l’ivresse de la présidentielle et des législatives semble avoir déserté le QG de campagne de Reconquête, il reste les très fidèles militants de Génération Z. Ils ont été de tous les collages, de tous les tractages, de tous les meetings mais il leur manquait peut-être quelque chose de fondamental dans leur engagement politique : la formation intellectuelle. Pour pallier cette absence, la direction du mouvement jeune a mis en place les jeudis de GZ. Le concept est simple et efficace : une conférence donnée rue Jean Goujon chaque jeudi par des personnalités hétéroclites permettant de balayer un vaste ensemble de sujets. Le président de Génération Z, Stanislas Rigault l’assure : « L’objectif est triple : formation, cohésion et varier les thématiques sans tomber dans le jeu de l’actualité pour prendre de la hauteur sur certains sujets ».

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Pour le lancement de ce cycle de conférence, Génération Z a décidé d’inviter l’avocat très coutumier des plateaux de CNews, Pierre Gentillet. Stanislas Rigault se félicite de ce succès et assure que plus d’une soixantaine de militants ont répondu à l’appel. Le succès fût néanmoins plus timide lorsque l’ingénieur et grand dirigeant d’entreprises Loïk Le Floch-Prigent a été reçu.

Ce 6 avril, ils s’apprêtent à accueillir pour leur troisième conférence Alice Cordier et Mathilda S., respectivement présidente et porte-parole du collectif féministe et identitaire Némésis. L’organisation est bien rodée pour ces jeunes qui ont eu l’habitude de mettre en place ce genre d’évènements tout au long la campagne présidentielle. 80 personnes sont inscrites. Le hall de l’immeuble du 8e arrondissement se remplit, la conférence peut commencer.

L’organisation est bien rodée pour ces jeunes qui ont eu l’habitude de mettre en place ce genre d’évènements tout au long la campagne présidentielle.

L’ambiance est conviviale, presque familiale : Alice Cordier commence par évoquer les anecdotes qui la relie au président-fondateur de Génération Z : « Avec Stanislas, nous nous connaissons depuis plus de trois ans, il est le premier à m’avoir interviewée à visage découvert quand il était à l’Étudiant Libre. Nous avons failli nous faire frapper ensemble en manifestation, nous nous sommes fait les dents ensemble sur Salade Tomate Oignon et mes premiers médias training étaient avec lui. C’est un véritable allié de Némésis depuis le début et je suis très reconnaissante de l’aide qu’il nous a apporté depuis tout ce temps ». La conférence se déroule dans le même esprit. Au programme : définition du féminisme, témoignage de Mathilda, présentation de Némésis etc.

La conférence n’apporte aucune révolution intellectuelle sur les sujets qu’elle aborde, mais constitue davantage une solide révision. Stanislas Rigault nous explique : « Un militant doit pouvoir être formé dans plusieurs domaines : la culture politique et historique, le féminisme, le numérique… Il doit avoir une assiduité au suivi de l’actualité car l’actualité d’aujourd’hui et l’histoire de demain ». Si le succès semble être au rendez-vous, le défi semble être d’élargir ce concept aux militants de province : « C’est toujours plus compliqué hors de Paris mais des formations auront bien lieu sous plusieurs formes à Lyon, en partenariat avec l’école de Marion Maréchal. On encourage nos responsables départementaux à en faire dans les antennes locales ».

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En somme, la jeunesse semble être un des piliers de Reconquête. Son représentant ajoute : « On a eu la chance d’avoir beaucoup de candidats jeunes aux élections législatives puisque nous avons fait le pari de la jeunesse. On va continuer à s’appuyer sur cette jeunesse qui est enthousiaste et efficace. On ne peut pas devenir un bon politique sans se professionnaliser ».

De son côté le Rassemblement National a également lancé une école pour former ses cadres et militants et le calendrier politique semble être favorable au mouvement de Marine Le Pen. A son habitude, Stanislas Rigault taquine en évoquant l’école du parti à la flamme : « Ils se préparent en faisant des formations sur Tolkien ? »

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