Que vous inspire le retrait de Jean-Laurent Félizia (EELV) ?
Il y a six ans, il s'était retiré dans la soirée de dimanche. Les choses ont bien changé, même s'ils se sont retirés dans la matinée de lundi. On se trouve devant le schéma qui était prévu depuis le début : du PCF au PS en passant par Agir, le MoDem, LR et les amis de M. Macron, nous avons affronté tous ceux qui veulent que rien ne change, tous ceux qui évoquent une menace contre la démocratie à laquelle ils ne croient même pas eux-mêmes. En réalité, ils veulent simplement s'allier pour garder leurs postes et leurs fonctions.
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Comment expliquer un tel sacrifice de la part de la gauche ?
Visiblement, il y a eu un accord avec M. Muselier. On a du mal à savoir quoi – peut-être leur a-t-il garanti qu'ils pourraient présenter des délibérations en séance publique ou des motions –, mais il a clairement fait des concessions à la gauche pour obtenir leur retrait. Et puis il y a la pression des appareils politiques. M. Félizia est quelqu'un de sympathique mais peut-être n'avait-il pas les épaules assez larges pour résister aux pressions des états-majors parisiens qui veulent des retraits, quels que soient les intérêts locaux des militants. [...]
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