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Transe lente, extase certaine : entretien avec Low

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Publié le

21 septembre 2021

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Le groupe le plus lent du monde revient avec un treizième album plus somptueux, crépusculaire et envoûtant que jamais : Hey What. À cette occasion, Alan Sparhawk s’est confié à L’Incorrect sur trente ans d’exploration musicale en mode mineur et minimal.
low 2021

Depuis quelques albums votre son est devenu plus saturé et bruitiste que jamais. Pourquoi cette évolution ?

Je pense que nous avons toujours mêlé à la beauté et l’harmonie du bruit et de la dissonance. C’était parfois inspiré par les personnes avec lesquelles nous travaillions. Par exemple, Dave Fridmann a une certaine approche de l’exploration des possibilités sonores et il a influencé fortement la direction que nous avons prise sur Drums and Guns. BJ Burton, qui a enregistré nos trois derniers albums, dispose quant à lui d’une palette infinie. À cette période de nos vies, il se trouve que nous souhaitons travailler des sons et des arrangements plus extrêmes. BJ Burton semble quant à lui désireux d’aller aussi loin que nous en avons envie.

Comment travaillez-vous ces grains et ces bruits si surprenants ?

Il y a une longue période d’essais afin que nous puissions trouver des sons qui nous semblent intéressants. Parfois le son apparaît à partir d’une improvisation, parfois il s’agit, à partir d’un morceau déjà connu, de réaliser une authentique expérimentation, une importante distorsion avant que quelque chose d’inédit se produise enfin. Il peut arriver que l’esprit initial demeure évident, d’autres fois, il n’en reste qu’un fragment minime. Comme nous savons toujours comment les chansons vont sonner jouées par une formation guitare-basse-batterie, nous aimons faire un pas de côté afin de trouver une autre manière de présenter les morceaux.

L’album débute par une introduction progressive (« White Horses ») et s’achève dans un finale envoûtant (« The Price you pay »). Composez-vous chaque album comme un seul très long morceau ?

Non : parfois une chanson ne va pas correspondre au son de l’album, mais d’habitude nous rassemblons simplement ce que nous avons écrit et sommes confiants quant au fait que tout va s’associer naturellement. Que ce soit quand nous travaillons ou quand nous mixons, les chansons s’inscrivent d’elles-mêmes aux places nécessaires et certaines semblent même vouloir se connecter entre elles. Nous essayons différentes combinaisons et fondus enchaînés, mais en général, dès que nous savons quels seront les premiers morceaux, le reste se combine de lui-même. [...]

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