La France n’est pas un pays pop, c’est ainsi. Si vous en doutez, vous n’avez qu’à jeter un œil dans les bacs des brocantes où vous risquez de tomber davantage sur des disques de Serge Lama, Michel Sardou pour la droite, de Jean Ferrat et François Béranger pour la gauche, que sur des albums des Beatles.
Longtemps l’Hexagone a considéré la pop comme un genre mineur. Les paroles étaient plus importantes que les mélodies. Ce qui, pour le reste, nous a donné parfois le meilleur, Léo Ferré ou Jean-Roger Caussimon, mais aussi le pire, tel que la « rive gauche électrique » d’un Dominique A ou les hululements d’un Feu Chatterton ! Malgré tout, avec les yéyés est également apparue toute une génération d’arrangeurs issus du jazz, un peu trop sérieux pour se prendre pour des pop stars. C’est ainsi que des génies tels qu'[...]
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