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La contestation de la réforme des retraites a mis au jour une nouvelle preuve que la gauche est dévorée par les monstres qu’elle a engendrée et couvée : les islamo grignotent les gauchistes.
Le jeudi 26 décembre 2019, des salariés de la SNCF et de la RATP ont battu le pavé parisien contre la réforme macronienne des retraites, dans le cadre d’un large mouvement social qui a débuté le 5 décembre dernier. Un autre coup d’éclat réalisé par ceux qui ont bloqué les allées de la station de métro « Gare de Lyon », trois jours auparavant. Au premier abord, on pourrait gober naïvement le prétexte syndical, fort légitime, face à une casse sociale pesante pour les actuels déclassés. Cependant, il y a toujours des groupes qui entendent tirer les marrons syndicaux du feu social. Et, sans doute, le réveil sera tardif, voire coupable. Parce que les figures de cette fronde se sont, à l’évidence, unies aux islamo-gauchistes qui phagocytent les gilets jaunes depuis janvier dernier, ceux qui arborent des drapeaux roms, ou (pro-)palestiniens.
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Parmi eux, se trouve Anasse Kazib, délégué du personnel SUD Rail à Paris-Nord, personnage dépeint par Libération et Les Inrockuptibles (en juin 2018) tel un Robin des Bois des « quartiers populaires ». Depuis lors, le leader syndical est devenu une Grande Gueule de RMC, aux côtés d’Alain Marschall et d’Olivier Truchot. Il est la star du moment (les chaines d’information en continu n’hésitent guère à lui donner la parole), mais peut-être aussi l’arbre social qui cache la forêt culturelle ?… Comme il est bon, aujourd’hui, d’être « genré » ou « racisé » ! Cependant, comment oublier que cet activiste ait signé, en 2018 (signature mentionnée par Médiapart, le 28 novembre), un appel « contre les inégalités structurelles, le racisme, la ségrégation et le mépris permanent » ? En d’autres termes, quand les authentiques gilets jaunes défilaient, lui marchait avec les Indigènes de la République et consorts…
En outre, il est difficile d’ignorer, dans ce climat, l’enquête du Point, intitulée « Le fait religieux fait débat à la SNCF », du 10 janvier 2017, et celle, plus récente, du Parisien, « Radicalisation à la RATP : notre enquête sur un phénomène contesté », du 25 juin 2019. Coïncidence ou pas, Kazib a été un des meneurs de la triste « Marche contre l’islamophobie », du 10 novembre, avec, entre autres, Madjid Messaoudene, conseiller municipal de Saint-Denis, dont les positions controversées ont été démontrées par Marianne, le 8 novembre dernier. Et, par volonté d’acheter la paix sociale, des médias n’hésitent pas à offrir une tribune à la nouvelle coqueluche du syndicalisme ferroviaire.
Coïncidence ou pas, Kazib a été un des meneurs de la triste « Marche contre l’islamophobie », du 10 novembre, avec, entre autres, Madjid Messaoudene, conseiller municipal de Saint-Denis, dont les positions controversées ont été démontrées par Marianne, le 8 novembre dernier.
Preuve en a été faite lorsque ce dernier eut à s’expliquer, le 18 novembre, dans l’émission du duo Truchot-Marschall, sur ses propos tenus à la fin de la fameuse « Marche » ; le syndicaliste y ayant pointé du doigt les licenciements « abusifs » de collègues musulmans « ne disant pas bonjour, ne serrant pas la main et ne faisant pas la bise », propos diffusés via une vidéo mise en exergue par Jean Messiha, un des membres du bureau politique du Rassemblement National. Au final, et comme toujours dans ce cas, Kazib s’en était tiré par une pirouette rhétorique bien connue : « Je parlais d’un cas précis ».
Alors, que le doute (cartésien) soit permis sur cette lame de fond métapolitique ! Parce que la sociologie est à la politique ce que la métaphysique est à la physique. En l’occurrence, il convient d’évaluer les actes de la masse au lieu de se focaliser sur la posture d’un individu. Notons que SUD Rail pèse 18% en matière de représentativité des cheminots à la SNCF, contre 34% pour la CGT et 24% pour l’UNSA-Ferroviaire (chiffres publiés par Le Monde, le 23 novembre 2018). Cependant, le ratio est quelque peu différent à la RATP : 30% pour l’UNSA, 30% pour la CGT et seulement 9% pour SUD (chiffres de la RATP, parus le 29 novembre 2018).
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Ainsi, le poids de ce dernier est moindre quant aux revendications des conducteurs de bus et de métros. Pour autant, l’ancien secrétaire national chargé des questions internationales et de défense de La France Insoumise, Djordje Kuzmanovic, dit clairement que « l’islam politique » a intérêt à infiltrer les syndicats, dans le documentaire d’Yves Azeroual, « Islamogauchisme, la trahison du rêve européen ». Il faut, donc, se demander pourquoi tant de naïveté devant ce phénomène discret, mais de plus en plus frappant.
En effet, force est de constater que le prétexte social, voire sociétale – par exemple, un nouveau féminisme qui entend, paradoxalement, prendre la défense de la musulmane voilée –, constitue le meilleur des écrans de fumée vis-à-vis de la communauté nationale peu encline à laisser passer la pilule salafiste dans l’espace public, d’après le sondage d’Odoxa, du 29 mars 2018 : 61% des sondés seraient favorables à des mesures d’exception contre le salafisme, ainsi qu’à l’expulsion d’étrangers fichés S, tout en sachant que ce mouvement islamique de réforme du XIXème siècle, « analogue au protestantisme dans le contexte chrétien » (selon l’historien britannique Mark J. Sedwick), ne peut être, en aucun cas, confondu avec le djihadisme. Puis il est difficile de sonder les cœurs et les reins, là où la liberté d’expression, comme de conviction, est érigée en cheville ouvrière de nos démocraties libérales.
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Par ailleurs, comment passer sous silence la même tendance de fond du côté des syndicats d’étudiants, tel que cela est décrit par Valeurs Actuelles, le 14 novembre dernier (« Comment le syndicat étudiant UNI tente de faire rempart contre le totalitarisme de la gauche universitaire ») ? In fine, ce nouveau crypto-salafisme – qui n’a rien à envier au prédicateur Tariq Ramadan – est devenu maître dans l’art de la dissimulation, parvenant parfaitement à faire passer des vessies communautaristes pour des lanternes républicanistes.
Car, en face de lui, il n’y a que des libéraux-libertaires, prompts à user d’une mi-habile ruse pour entériner des « accommodements raisonnables » avec l’anti-France se faisant passer pour l’antiracisme. De fait, une nouvelle convergence des luttes se joue entre ceux qui ne veulent que conserver leur pré carré et ceux qui veulent plus de place. La collaboration des uns pour juguler l’ambition des autres : telle est, manifestement, la logique de l’ordre islamo-libertaire. Celle du jour comme celle du lendemain.
Henri Feng
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