« L’attaque d’hier contre la cathédrale de Nice n’est pas le combat de l’islam contre le christianisme : c’est le résultat des préjugés de ces Européens qui non seulement n’encouragent pas le dialogue interculturel et interreligieux, mais sont toujours prêts à accuser les religions », n’a rien trouvé de mieux à dire l’évêque portugais de Porto Manuel Linda après l’ attaque de Nice qui a coûté la vie à trois personnes. Le Tunisien arrivé illégalement en Europe et passé par Lampedusa pour tuer dans une église n’était pourtant pas opprimé par la laïcité ni même sciemment exposé aux caricatures de Charlie Hebdo ; il était un sauvage malfaisant sauvé par des passeurs de clandestins aussi traîtres à leurs nations que l’est ce prélat portugais. Tous trouvent des excuses aux assassins, prétendument victimes d’un système oppressif qu’ils font tout pour rejoindre afin de bénéficier du confort matériel et des aides qu’il procure indûment à des intrus.
Posons la question : Mohammed Merah, Rachid Kelkal, le GIA ou les terroristes du 11 septembre étaient-ils en lutte contre des caricatures ou la laïcité à la française ? Parmi les profils de terroristes qui ont sévi en France, qu’ils aient été de faux mineurs non accompagnés, de prétendus « réfugiés », des Français de nationalité ou des djihadistes formés à l’art militaire en Syrie, ils avaient au moins un point commun qui n’est pas le fait d’être opprimés mais bien de pratiquer une religion et de suivre un système de pensée politique autorisant l’action violente et glorifiant le fait de mourir pour une cause : l’islam. Alors que nous les vexons avec des crayons et des lois, ils nous terrifient avec des armes et des fatwas. Ils nous disent obscènes mais condamnent à mort des innocents ou des apostats.
Avons-nous des leçons à recevoir du Pakistan, du Qatar ou du Bangladesh ? Nullement. Avons-nous des leçons à prendre de régimes qui oppriment leurs populations, perpétuellement en guerre entre eux ? Non plus. Avec l’aide de la cinquième colonne à l’œuvre en France, qui n’est pas le fait d’une minorité d’activistes mais d’une nébuleuse associative ayant le soutien d’une grande partie de la jeunesse extra-européenne, ils tentent de nous faire passer aux yeux du monde pour une dictature comparable à l’Allemagne nazie. Les juifs rejoignaient-ils au péril de leur vie l’Allemagne d’Hitler ? Qu’on aime ou pas Charlie Hebdo, utilisé comme prétexte pour mener la guerre à une puissance historique comme la France, abhorrée en tant qu’héritière de Rome, de la Grèce, fille aînée de l’Église et puissance coloniale, il est de notre devoir de défendre sans réfléchir ceux qui sont menacés de mort pour avoir dessiné ou pour avoir montré un dessin. Et ce même si ces dessins ne nous plaisent pas.
Reculer face au mal, lui donner la plus petite justification, c’est perdre. Comme l’ont indiqué les services de renseignement, les modérés deviennent aujourd’hui des fondamentalistes et les fondamentalistes menacent de devenir des djihadistes. Une armée de réserve, biberonnée à nos impôts, attend sur notre sol et bénéficie du soutien de grandes puissances religieuses capitalistiques. Partout dans le monde, l’oummah s’unit, cimentée dans la haine de ce que nous sommes. D’anciens Premiers ministres justifient qu’on puisse tuer des millions de Français, des champions de MMA prétendent que la politique de Macron devrait conduire à de « graves conséquences » avec le soutien de footballeurs français comme les idiots Kimpembé et Benzema, ou de l’acteur Adel Bencherif. Nous n’avons pas plus à nous mettre à genoux devant le chantage de « black lives matter » que devant les foules musulmanes ivres de haines qui enseignent la décapitation dans les petites écoles d’Islamabad.
Quand des journaux étrangers comme Politico prétendent que la France est ciblée par le terrorisme parce qu’elle aurait une « forme extrême de laïcité et une passion pour le blasphème qui a alimenté le radicalisme au sein d’une minorité étrangère », on se dit qu’on a de quoi enfin être fiers d’être Français et d’incarner le dernier rempart de l’Occident face à la bêtise nihiliste des porteurs de lames. Que les curés qui se joignent au chœur des pleureuses aillent évangéliser le Pakistan. Que les partisans du progressisme anglo-saxon aillent parader sur leurs chars de la Gay Pride au Pakistan. Qu’on les dégage. Construisons un avenir nettoyé de ces traîtres et de ces envahisseurs. Et si nous commencions par un moratoire sur l’immigration ?