La connexion entre sexualité et procréation a vécu. Aujourd’hui, faire un enfant tient davantage du choix de planning que des suites de la vie conjugale. Alors, pour passer le cap on budgétise, on calcule, on compte les petits sous. Un landau, ça vaut trois restos entre copines. Et un bébé qui se réveille au milieu de la nuit, c’est oublier la prime de fin d’année au boulot. L’Occidentale libérée délivrée veut profiter pleinement de sa jeunesse, à l’instar de son compagnon.
Résultat : la natalité européenne décline rapidement, à tel point que les arrivées massives d’immigrés ne compensent plus le déficit. La France, avec un taux de 1,8 enfant par femme, affiche l’indice le plus élevé de la zone euro. Soit en dessous de 2,1 enfants par femme, seuil de renouvellement de la population. Le Vieux Continent se meurt. Si les raisons économiques retardent l’âge de la première grossesse, affectant la fécondité, elles ne sont pas les seuls facteurs de cette équation.
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Le mouvement childfree ne pouvait provenir que des États-Unis, lieu de toutes les expériences sociales étranges. Leur but affiché n’est pas de pousser à ne pas avoir d’enfant, mais de normaliser ceux qui n’en veulent pas. En France, 5,3 % de la population a fait ce choix – et 70 % des femmes estiment que la descendance n’est pas une évidence (enquête Arte « Il était temps »). [...]
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