« Notre étude révèle que les étrangers mis en cause sont surreprésentés dans toutes les catégories pénales, en particulier quand elles impliquent des violences physiques ». C’est ce que développait Pierre-Marie Sève, Délégué général de l’Institut pour la Justice (IPJ) dans une interview donnée au Figaro après que le think-tank qui promeut « une justice plus lisible » ait fourni en mars un rapport intitulé : « Y a-t-il un lien entre délinquance et immigration ? ». Mené par Laurent Lemasson, docteur en droit public et en sciences politiques, le document de 32 pages résume ainsi ses objectifs : répondre objectivement à la question de savoir si ce lien est avéré, mais aussi proposer des solutions après avoir éclairci les faits.
Chiffres et données sont donc exposés avec précision, l’IPJ ayant bien souvent été accusé par la gauche de prôner sans fondement des idées d’« extrême droite ». C’est en tout cas ce que racontait Libération dans un article de 2009 - « un Institut pour la justice au lobbying très adroit » - ou Slate qui écrivait en 2011 que « les travaux de l’Institut pour la justice correspondent souvent à une idéologie sécuritaire ». Ajoutons à cela que l’IPJ avait également été affiché sur le « mur des cons » par le Syndicat de la Magistrature en 2013. Une vindicte médiatique pointée par l’IPJ en introduction de son rapport : « Il existe des réalités que même un enfant peut voir, mais dont cependant nul n’ose convenir publiquement, de peur des conséquences sociales qui pourraient découler de cet aveu pour celui qui le fait ». [...]
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