Ils sont les « sans-dents », sans façon et sans argent, autrefois petit peuple de Paris et aujourd’hui Dylan et Brenda.
La culture populaire française ne s’est jamais aussi mal portée, n’a jamais été aussi méprisée et ignorée, rejetée dans les limbes de l’histoire. À mesure que « ceux qui n’ont rien » sont devenus « ceux qui ne sont rien », les classes populaires ont tout perdu. Pourtant, elles ont « fait » la France, ont contribué à la reconnaissance mondiale d’un art-de-vivre et ont donné leur sang sur les champs de bataille européens pour que vive leur nation. Il fut un temps où les classes populaires n’avaient besoin de personne pour se raconter, témoigner de leurs vies et de leurs aspirations.
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