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Enquête : Comment l’État subventionne les germes de sa destruction avec la CNCDH

La CNCDH est l’un de ces machins de l’État. Quand vous êtes un ministre, vous êtes occupé à des tâches secondaires comme défoncer en réunion des portes ouvertes par votre cabinet, ou communiquer. Il vous reste peu de temps pour réfléchir. Alors vous créez des commissions pour le faire à votre place. Parce que vous ne pouvez pas reconnaître que vous n’êtes pas au niveau, vous invoquez le besoin de neutralité pour justifier qu’un ministre n’ait pas d’avis propre. Et comme vous êtes un politicard, c’est-à-dire que vous avez une mentalité de chef de bande, vous faites très attention aux gens que vous nommez. Des nominations, il y en 64 dans la CNCDH. Il en faut des membres pour conseiller l’État en matière de droits de l’homme et lui faire des propositions.

Lire aussi : Enquête : Maître Étienne Deshoulières, avocat LGBTQIA+

Dans la liste se trouve pêle-mêle des ONG, des personnalités qualifiées ou des magistrats, à l’instar de Mme Anne Caron-Déglise, l’avocate générale de la Cour de cassation qui pense qu’un père peut devenir la mère de son enfant. Mais vous trouverez aussi des experts indépendants des droits de l’homme. Il en existe des centaines. Vous vous rappelez qu’en 2018, la loi française anti-burqa a été condamnée par le comité des droits de l’homme de l’ONU. Dans les faits, le document émanait d’un collège de 18 experts. Ces gens sont des clercs dont la volonté tient lieu de conscience. Pour une ONG, placer des gens au sein de la CNCDH est un joli hochet, et surtout un gage de reconnaissance par l’État, ce qui facilite les financements pour des gens opposés à notre civilisation, au premier rang desquels les fondations américaines. [...]

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Enquête : Maître Étienne Deshoulières, avocat LGBTQIA+

Vous ne le connaissez pas, mais vous avez entendu parler de ses actions. Christine Boutin, pour avoir cité la Bible, fut condamnée pour insultes homophobes en première instance et en appel, avant d’être relaxée en Cassation. Après elle vinrent le préfet de Paris, la SNCF, Agnès Cerighelli (ancienne candidate LREM à la mairie de Saint-Germain-en-Laye), le blogueur Bassem Braiki, Éric Zemmour, l’abbé Guy Pagès, le roi de forains Marcel Campion, Jean-Marie Le Pen, Nadine Morano, Marie-Claude Bompard, des policiers, sans oublier l’Incorrect... La liste des procès qu’il a intentés est longue. Il attaque désormais les fondements de la foi catholique. Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, vient d’être mis en examen pour avoir cité un texte du Vatican qui proscrit les unions du même sexe.

Étienne Deshoulières est avocat depuis 2008. Il a aussitôt créé son cabinet, spécialisé dans la propriété intellectuelle. Entreprenant, il a fondé en 2016 une start-up pour simplifier les démarches d’arbitrage en les dématérialisant. Il a aussi des idées politiques. Les actes d’un colloque de mai 2014 le décrivent comme « militant au sein de l’association SOS homophobie, où il a animé la commission chargée de réagir face aux propos homophobes ». Ce colloque avait lieu à Montréal et se proposait d’étudier « Féminismes et luttes contre l’homophobie : de l’apprentissage à la subversion des codes ». À l’époque, maître Deshoulières était auditeur à l’Université du Québec à Montréal en vue de préparer un diplôme de droit de la communication. Son sujet de prédilection : l’insulte homophobe. De l’aveu des organisateurs du colloque de 2014, Étienne Deshoulières « a fait un fructueux séjour de recherche sur les injures homophobes à Montréal, afin d’éclairer les concepts de droit français à la lumière des théories féministes nord-américaines ». Il semble que l’avocat ait importé le raisonnement et les méthodes. [...]

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Enquête : Quel budget annuel pour le Grand Orient de France ?

Son dernier rapport annuel nous apprend qu’il compte 1 330 loges, dont 1 194 en France, et qu’elles recensent 52 450 membres. Ils paient tous des frais. Dans un livre récent, Franck Fouqueray, qui poursuit son 3ème mandat de vénérable maître d’une loge de la Grande Loge Mixte de France (à vos souhaits !), explique comment le système se finance. Chaque année, les frères s’acquittent d’une cotisation nommée « capitation ». Son montant est compris entre 100 et 450 euros en fonction des loges. En 2004, l’Express révélait qu’au Grand Orient de France, ce montant se situait entre 300 et 400 euros. La capitation est incontournable. En cas de refus de paiement injustifié, les maîtres de la loge peuvent voter la radiation pour non-paiement.

Lire aussi : Enquête : Qui finance le mouvement Black Lives Matter ?

Cela peut entraîner l’impossibilité de se réinscrire dans une autre loge, car beaucoup sont liées par des « traités d’amitié », aux termes desquels elles se refilent la liste de leurs mauvais payeurs. L’essentiel de la capitation est reversé à la tête. Le solde reste dans la loge de rattachement et finance la location des « temples » où se déroulent les réunions, qui coûtent en moyenne 100 euros. Le budget d’une petite loge locale tourne autour trois mille euros. Il en va autrement de la tête. Avec sa part sur les capitations des 1 330 loges, le GOF perçoit un flux annuel compris entre 5 et 15 millions d’euros. Mais la richesse véritable du Grand Orient est ailleurs. [...]

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Planning familial : enquête en eau trouble

Le Planning familial est une importation américaine. Pour être plus précis, elle s’est construite sur le modèle de la « Planned Parenthood Foundation of America », créée aux États-Unis en 1916 par Margaret Sanger, une infirmière tentée par l’eugénisme qui souhaitait diffuser la contraception dans la société américaine. En ce qui concerne la France, c’est quarante ans plus tard, en 1956, qu’est créée la « Maternité heureuse » par trois militantes féministes, l’écrivain Catherine Valabregue, la sociologue Évelyne Sullerot et la gynécologue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé. Elle se transforme en « Mouvement français pour le planning familial » en 1960. Le but de l’association est alors de permettre aux femmes l’accès à la contraception, ce qui est rendu possible par l’importation illégale de produits contraceptifs et leur diffusion sous le manteau en France.

La loi Gaillot téléguidée

Aujourd’hui, le rôle du Planning familial consiste à accompagner les femmes qui désirent avorter, c’est-à-dire à les aiguiller vers un médecin ou un hôpital, voire à pratiquer l’avortement directement dans leurs locaux – ce qui est le cas pour 4 % des IVG en 2019. Mais il s’agit là des plannings familiaux locaux. Car le Mouvement français pour le planning familial est un réseau associatif, fédérant 76 sections départementales, même si des structures d’accueil n’existent que dans 71 départements, et chapeauté par une association mère. Le rôle de cette association mère est bien plus de diffuser l’idéologie du mouvement dans la population et de faire du lobbying auprès des institutions. [...]

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UNEF : Autopsie d’un cadavre qui bouge encore

L’UNEF a fourni de nombreux dirigeants de gauche. Jean-Christophe Cambadélis, Jack Lang, Olivier Besancenot ou encore Clémentine Autain sont parmi les anciens responsables du syndicat à s’être imposés dans les hautes sphères politiques françaises. L’UNEF a construit des générations de jeunes militants et élus gauchistes, socialistes et communistes. Le syndicat était le premier mouvement universitaire de France, toujours prompt à manifester, toujours apte à bloquer les universités. En somme, l’UNEF était la quintessence de la jeunesse de gauche. Elle est aujourd’hui devenue l’avant-garde de ses nouvelles lubies les plus moribondes. L’UNEF a accompagné le dépècement des effectifs militants socialistes et communistes. Elle n’est plus qu’un laboratoire d’idées transatlantiques, racialistes et intersectionnelles.

Les évènements à Sciences po Grenoble ne sont plus qu’un soubresaut de leurs désormais seules actions : la délation, l’insulte, la diffamation, l’antiracisme racialiste et la victimisation. Deux professeurs avaient courageusement rappelé lors d’un colloque dédié au sujet, que l’islamophobie, en tant qu’elle est la critique de l’islam, n’est pas comparable au racisme ou à l’antisémitisme. Il n’en fallait pas plus pour les nouveaux ayatollahs de l’université. L’UNEF affiche et partage les noms de ces deux professeurs sur les réseaux sociaux. L’association étudiante prend la relève de ces parents d’élèves qui avaient jeté en pâture Samuel Paty sur internet. Comment en est-on arrivé là ? Petite autopsie d'un mouvement agonisant. [...]

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Enquête : Écologie, faut-il privilégier le train ou l’avion ?

Le train polluerait 46 fois moins que l'avion. Cette affirmation, que l’on retrouve affichée en grand lorsque l’on prend le TGV, est erronée. Le CO2 rejeté au sens large (ce que l’on appelle “équivalent CO2” car d’autres rejets polluants sont comptabilisés avec cet indicateur) ne comprend que la pollution émise lors du trajet. Dans ce cas, effectivement, le TGV électrifié, fonctionnant donc avec une électricité nucléaire française décriée mais pourtant non émettrice de CO2, « pollue » 46 fois moins que l’avion. 45 fois selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

Tout d’abord, comment le taux de CO2 émis par un moyen de transport est-il calculé pour être comparé à un autre ? Il faut diviser le CO2 émis par le nombre de passagers, et ramener le kilométrage à un niveau égal entre les deux véhicules de l’analyse. C’est cette méthode qui est utilisée pour les affirmations présentées ci-dessus. Cependant, le problème est que ni le chantier, ni la transformation des matériaux ou tout autre activité nécessaire à la création des infrastructures d’une LGV ne sont pris en compte. Et cela change beaucoup. [...]

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Enquête : Qui finance le mouvement Black Lives Matter ?

Il était une fois trois militantes radicales américaines, qui ont fondé le hashtag #BlackLivesMatter en 2013. L’année suivante, elles ont créé l’équivalent américain d’une association loi 1901 du nom de « Black Lives Matter Global Network Foundation » (BLM GNF). L’organisme est un réseau, qui tâche de coordonner l’action de 38 chapitres « Black Lives Matter » locaux. En 2015 et 2016, il s’est trouvé des gens pour avoir envie de leur donner de l’argent. Les fondations Borealis et Ford ont créé un fonds de soutien aux mouvements dirigés par des Noirs avec l’objectif de mobiliser 100 millions de dollars. Entre 2016 et la mort de Georges Floyd, il a versé 7,8 millions à BLM NG. De son côté, contrairement à la légende, Open Society de Georges Soros n’aurait pas donné 33 millions de dollars directement à BLM NG. La meilleure preuve est que la structure du réseau ne lui aurait pas permis de défiscaliser son don.

Lire aussi : Enquête : « Justice pour Adama », un univers vertigineux

C’est pourquoi, en 2016, les activistes ont approché la fondation « Thousand Currents ». Cette organisation californienne finance des mouvements gauchistes en faveur du grand remplacement aux États-Unis et autres folies vouées à générer du chaos. Ses sponsors sont d’autres fondations devenus folles d’ultra-riches Américains, du type Kellogg, McArthur, NoVo ou Libra, qui lui ont donné près de 7 millions de dollars en 2018. « Thousand Currents » leur sert d’intermédiaire avec les militants. Elle possède un autre avantage notable : tout comme les fondations abritantes à la française, elle peut recevoir des dons pour des fondations abritées, et les défiscaliser. BLM GNF a signé un accord avec elle et l’argent s’est mis à affluer. Black Lives Matter n’est pas tenu de publier ses comptes, mais sa fondation abritante le fait et plusieurs journaux américains les ont épluchés. [...]

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Enquête : « Justice pour Adama », un univers vertigineux

Rappelez-vous il y a quelques mois, rebondissant sur la mort de Georges Floyd provoquée par des policiers aux États-Unis, 20 000 personnes s’étaient réunies devant le tribunal de Paris malgré l’interdiction préfectorale. Certes, l’émotion internationale en faveur du sort des noirs a empêché de faire subir aux contrevenants la fermeté appliquée aux Gilets jaunes. Les esprits sourcilleux ont aussi relevé à quel point les manifestations de gauche sont mieux tolérées par le pouvoir. Mais il ne faut pas pour autant occulter la réussite médiatique du collectif Justice pour Adama, dont l’univers est vertigineux.

Hors Samir Baaloudj, tous ont été ou sont fonctionnaires. Après les islamistes et les gauchistes, le troisième pilier du collectif, ce sont les emplois de l’État

Le personnage le plus intéressant de ce collectif est sans conteste Samir Baaloudj, avec des décennies de militantisme au compteur. Assa Traoré et les autres reconnaissent que c’est lui qui a, dès les premiers jours, impulsé les bons réflexes et permis au collectif de prendre de l’ampleur. Cet homme est authentiquement courageux, sans doute est-ce pourquoi il est le seul, au sein du collectif, à n’avoir jamais été salarié par l’État ou un de ses satellites. Tous les autres, sans exception, ont été ou sont fonctionnaires. Après les islamistes et les gauchistes, le troisième pilier du collectif, ce sont les emplois de l’État. [...]

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