Skip to content
Trump : make pop great again ou la démocratie d’irréalité
Série documentaire en quatre parties, Donald Trump, un rêve américain est une production de la chaîne britannique Channel 4, diffusée en France sur Netflix. Ce véritable film de quatre heures réalisé par Barnaby Peel lève le voile sur l’un des hommes les plus puissants du monde contemporain, convoquant de nombreux témoins : amis, ennemis, journalistes ou cadres des diverses sociétés de Donald Trump. Un témoignage édifiant, servie par de nombreuses images d’archives et une excellente réalisation, retraçant quarante ans de vie publique d’un homme finalement plus mystérieux qu’il n’y paraît. Donald Trump est un sujet d’étude proprement fascinant pour l’observateur avisé. Il est bien plus qu’un phénomène strictement politique, étant à lui seul le corps d’emprunt et le véhicule fantasmagorique de quarante ans de pop culture. Sa vie toute entière se confond avec l’émergence des nouveaux médias et les époques qu’il a traversées, figure tutélaire de l’avènement du bling-bling, de la toute puissance de la télévision, authentiquement inauthentique quand d’autres se contentent le plus souvent de n’être qu’inauthentiquement authentiques. La réalité de Donald Trump apparaît comme irréelle. L’actuel Président des Etats-Unis, du reste, a tout d’un personnage de comic book. Sa tenue et sa carrure sont semblables à l’allure générale du Caïd, Némésis de Daredevil et adversaire récurrent de l’homme araignée : grand, fort, toujours vêtu d’un costume sombre deux pièces siglé de ses propres initiales – qu’il vente ou qu’il neige -, quelques bijoux en or relativement discrets. Une caricature d’homme d’affaires new-yorkais. Mieux, une synthèse. Quoi de mieux pour comprendre Donald Trump que de se plonger dans le documentaire en quatre parties que lui consacre Netflix ? A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Maghrébins ou Tchétchènes, les néo-français islamistes tuent

[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1526292928766{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;} »]

La semaine politique de L’Incorrect

Samedi 12 mai 2018. Une nouvelle date sombre dans l’histoire contemporaine de la France. Alors que les amateurs de l’Eurovision assistaient à une nouvelle déconvenue pour la chanson française – le duo Monsieur Madame ayant lamentablement échoué en dépit d’une œuvre de circonstances suintant les bons sentiments frelatés par tous les pores, genre d’hymne aux migrants clandestins d’une naïveté confondante -, les Parisiens étaient encore confrontés à l’horreur islamique. Naturalisé français en 2010 et fiché S, le fils de « réfugiés » d’origine tchétchène Khamzat Asimov poignardait au nom d’Allah plusieurs passants dans le 2ème arrondissement, tuant au passage un jeune homme innocent de 29 ans.

 

Lire aussi Beltrame et Lakdim : la France et l’anti-France

 

Immédiatement, le cortège des paons et des experts s’est fait bruyamment remarquer. Il fallait, comme pour tout attentat, se distinguer en présentant un point de vue original, fût-il absurde et indécent.

Trump et la diplomatie du tourbillon
[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1525902951582{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;} »] On voudrait bien défendre Donald Trump contre ses innombrables détracteurs, mais force est de constater que sa diplomatie est toujours aussi brouillonne. L’intéressé entend faire passer son improvisation pour de l’imprévisibilité, comme s’il était le seul à comprendre les contradictions de sa propre politique étrangère.   Après le transfert […]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Sahbi Basly : « Ces résultats ont encore une fois consolidé l’alliance centrale Nidaa Tounes – Ennahda »
Alors que les élections municipales tunisiennes ont rendu leur verdict, renforçant les formations Nidaa Tounes et Ennahda, Hadrien Desuin a tenu à s’entretenir avec le docteur Mohammed Sahbi Basly, ancien ambassadeur de Tunisie en Inde et Président du Conseil tuniso-chinois. Décryptage.   Quel bilan tirez-vous des premiers résultats électoraux ?   Bien que les résultats définitifs des élections municipales ne soient pas annoncés sur tout le territoire tunisien, il est permis cependant de tirer quelques conclusions évidentes à ce stade :  1-Il s'agit d'une première élection de proximité avec pour but d'asseoir une démocratie locale, dans un cadre pluraliste et un choix libre et volontaire, ce que je considère comme un acquis irréversible  pour la Tunisie post 14 janvier 2011.   2-Ces élections, en dépit de leur importance symbolique, n'ont malheureusement pas mobilisé grand monde … seul un électeur sur trois ayant accompli son devoir de citoyen. Les raisons de cette désaffection ont pour origine : -Une loi relative aux attributions et à l'organisation des municipalités, promulguée à la va-vite par l'Assemblée des représentants du peuple, à peine une semaine avant le scrutin. L'électeur qu'on mobilisait pour des élections municipales ne connaissait pas réellement la nature de cette  démocratie locale pour laquelle on souhaitait son adhésion. -Un désenchantement total de la population et notamment des jeunes vis-à-vis de la chose politique. En effet la coalition contre-nature des deux principaux partis vainqueurs des élections de Novembre 2014, à savoir - Nidaa Tounes qui n'est autre que le prolongement du RCD du temps de Ben Ali , et le parti Islamiste Ennahda -,  est devenue contre productive , et a créé un immobilisme au sein de l'exécutif. Tout cela a contribué à alimenter la déception des Tunisiens, confrontés à l'aggravation de la situation économique et sociale du pays, engendrant cette sanction électorale permettant aux listes indépendantes de glaner plus de sièges en nombre que les deux principaux partis au pouvoir. (lire la suite en vous abonnant à L'Incorrect)
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Toronto : 25, ans toujours puceau … et meurtrier de masse

[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1524667297356{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;} »]

 

Incels : la révolte des puceaux. À Toronto, le forcené n’était pas un terroriste islamiste mais un célibataire « involontaire », en guerre contre les femmes qu’il a principalement visées lors de sa course folle à bord d’une voiture-bélier. Que dit Alek Minassian de nos sociétés contemporaines ?

 

 

40 ans toujours puceau est une comédie américaine plutôt lourdingue, dans la veine des Mary à tout prix et American Pie. Elle fit notamment le succès de Judd Apatow, depuis devenu un ponte de l’humour régressif si caractéristique des Etats-Unis, mais aussi de l’interprète Steve Carell, aussi drôle que pathétique dans le rôle principal d’un homme mûr de 40 ans n’ayant jamais eu de relations intimes avec une femme. Evidemment, ne nous le cachons pas, le sujet prête à sourire, sinon à rire. Y-aurait-il toutefois une réalité tragique que nos sociétés se refuseraient de voir, au croisement de la solitude moderne et de la misère sexuelle ?

Le Rwanda vu par Ancel, l’histoire révisée de l’opération Turquoise

[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1524503854244{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;} »]

 

Les 15, 16 et 17 mars dernier, à l’approche du 24ème anniversaire du génocide rwandais (déclenché le 7 avril 1994 au lendemain de l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais),  le journal vespéral Le Monde a publié pas moins de six articles sur le sujet sous la plume d’un journaliste, David Servenay, connu depuis des années pour son parti pris en faveur de la thèse d’une culpabilité de la France dans le génocide rwandais.

 

Cette année, l’habituelle campagne de presse avait un objectif particulier ; celui d’accompagner le lancement d’un livre, plus exactement d’une réédition, sous un nouveau titre, du récit romancé d’un ancien officier de l’opération Turquoise. Après avoir en effet connu un échec lors du lancement de « Vents sombres sur le lac Kivu » en 2014, pour le 20ème anniversaire du génocide, Guillaume Ancel récidive avec « Rwanda, la fin du silence » publié aux « Belles Lettres », dans la collection –excusez du peu !-

Syrie : un manque de culture du dialogue à droite ?
L’Incorrect s’est donné pour vocation d’empêcher la droite de penser en rond, dans le confort ouaté d’un entre soi stérile et mortifère qui ne conduit qu’aux déceptions électorales, aux défaites. Une mission difficile mais indispensable, sinon vitale, comme en témoigne la polémique absurde et disproportionnée des derniers jours autour du conflit syrien. Un rappel succinct des faits s’impose. Vendredi dernier, la coalition occidentale réunissant les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni a visé des intérêts du gouvernement syrien, ne provoquant que des dégâts matériels limités. Une frappe avant tout symbolique destinée à rétablir l’équilibre des forces entre des belligérants qui veulent tous que la paix succède enfin à la guerre dans cette région meurtrie par sept années d’un terrible conflit. Ni les Etats-Unis, ni la France, ni le Royaume-Uni, ni la Russie, ni l'Iran, ni la Syrie n'ont intérêt à ce que cette guerre se poursuive. Nul besoin, ici, de revenir sur les détails de cette opération militaire complexe, dont les faits ne nous sont connus qu'au travers des filtres déformants de la désinformation des deux camps en présence (l’un jouant très habilement du doute qu’engendrent nos sociétés contemporaines, surinformées mais souvent mal informées), tant nous les avons abordés dans nos colonnes, en essayant de présenter une diversité de points de vue rare dans les médias français. Malheureusement, cette diversité d’opinion qui devrait être perçue comme une richesse dans notre famille de pensée, plus attachée à la liberté qu’à la censure, n’a pas manqué de susciter des réactions négatives, parfois extrêmement grossières et caricaturales. Pour un tweet somme toute anodin, dans son style très vif et très franc (au moins avance-t-il toujours à visage découvert), notre ami Jacques de Guillebon s’est vu traiter de tous les noms par une foule masquée d'internautes anonymes : « candaule » (en passe de devenir l’expression la plus agaçante d’une « fachosphère » de plus en plus auto-référencée), traître, vendu, etc. Moi-même, pour avoir timidement défendu l’opération militaire française, ou, au moins, ne pas l’avoir condamnée en bloc en annonçant le début de la troisième guerre mondiale, ai été soupçonné par un proche de Florian Philippot, l’élu régional Sylvain Marcelli, d’être le propagandiste d’intérêts étrangers, c’est-à-dire de ceux des « néo-conservateurs » américains qui utiliseraient Marion Maréchal Le Pen comme cheval de Troie dans la droite française ! Des accusations diffamatoires et délirantes, relevant plus de la névrose paranoïaque que de la politique au sens noble du terme. Voilà qui fait d’ailleurs tâche pour une formation qui s’est pourtant fait fort de se distinguer des travers les plus pénibles de l’« extrême droite ». Mais peut-être ne sont-ce que des apparences. Bref, passons. Dans le même temps, un garçon comme Pierre Sautarel montrait son indépendance d’esprit, prouvant une fois de plus sa capacité au dialogue et son sens consommé de l’autodérision. Lire aussi Entre Moscou et Wahsington, choisir Paris Pourquoi devrions-nous, sous prétexte qu’il faille taper comme des sourds sur l’exécutif Macron, nous mettre en rang, le petit doigt sur la couture du pantalon, en condamnant automatiquement dans un unanimisme tout ce qu’il y a de plus soviétique toutes les opérations militaires occidentales en Syrie ? Y-a-t-il un non dit, un impensé de la droite française qui la pousse à adopter une seule lecture des relations internationales, et pire, à faire de ces questions son champ de bataille préféré, son moyen de discriminer les « purs » et les « impurs » ? Laissons ça au Média mélenchonien, à la Pravda des sectaires d’extrême gauche ! Chez eux, on vire pour pensée non conforme. Pas chez nous. Un média n’est pas une secte, mais un relais d’information. Bien sûr, nous avons une ligne, mais elle n’est pas rigide, figée, doctrinale. Il s’agit d’abord d’une conduite, d’une éthique : faire le plus honnêtement possible notre travail d’information et d’analyse. Nous n’allons pas nous couler dans un moule en refusant d’aborder certains sujets tabous dans le seul but de plaire à quelques trolls et quelques lobbyistes patentés. Jamais. Las, le mal était fait, ce triste spectacle ayant été complaisamment relayé dans la presse, par exemple dans le Huff Post qui a vu un « schisme » dans ce qui n’était, au fond, qu’un désaccord amical. Du reste, les arguments des spécialistes opposés ou favorables aux frappes qui ont participé au débat sur L’Incorrect sont tous grandement dignes d’intérêt, résonnant d’accents de sincérité qui ne peuvent que nous interroger. Il faut toujours tenter de penser contre soi-même. Hadrien Desuin, Aristide Leucate ou Laurent Gayard ont publié sur L’Incorrect des textes engagés, où se devinaient, en dépit de leurs divergences, un amour sincère et profond pour la France. Tous ces auteurs ont le même objectif : que les intérêts de la France, à court et long terme, soient préservés au mieux. Ils ne se différencient que par la lecture qu’ils ont des évènements ; les uns croyant les frappes préjudiciables à la position française au Moyen-Orient ; les autres les jugeant nécessaires ou utiles. Lire aussi Les torches incendiaires et les colombes épouvantées Cette confrontation saine d’analyses devrait-elle se doubler d’une guerre picrocholine qui n’intéresse strictement personne sous nos latitudes, en dehors d’un petit cercle de plus en plus consanguin ? À l’évidence, nous ne tiendrons pas le même discours à l’endroit des personnalités qui semblent vivre par et pour ces évènements dramatiques, pris de convulsions hystériques dès que le chaos se fait jour hors de nos frontières, à l’exemple d’un Bernard-Henri Lévy désormais totalement transformé en Rossignol des Carnages. Lui ne semble jamais pleinement satisfait. Il ne se contentera pas du fait que la France fasse le maximum pour le peuple syrien et sa place dans la région. Le philosophe à la chemise blanche arpente donc les plateaux de télévision dans l’unique dessein de renverser, dès que cela est possible, des Etats qui lui déplaisent. Faudrait-il pour autant substituer au manichéisme messianique d’un Bernard-Henri Lévy un manichéisme cynique en forme de miroir inversé ? Car, à l’identique, de l’autre côté du spectre, se trouvent des personnes, y compris des élus de la nation, qui se réjouissent des succès de l’armée russe face à notre propre armée, qui prétendent fallacieusement que la France n’a jamais lutté contre le terrorisme islamiste, ou qui font de Bachar El Assad un saint incapable d’attenter à son peuple. Oui, cet homme a combattu l’Etat islamique, l’a vaincu pour l’essentiel, a même fait preuve d’un grand courage, mais cela ne devrait pas nous interdire de comprendre ses travers, ni de fixer des limites bénéfiques. C’est-à-dire de tendre à l’objectivité. Pour autant, ceux qui l’admirent honnêtement en ont le droit le plus légitime. Qui pourrait donc les juger ? Pas moi. Notre monde est complexe, traversé de drames innommables. Et bien malin celui qui peut affirmer être absolument certain de connaître la solution miracle qui permettra de pacifier durablement le Moyen-Orient. Aujourd’hui nul ne le sait. En revanche, il est évident que nous, Français, devrions garder à l’esprit que notre force principale reste notre capacité à l’examen critique, à la subtilité. C’est à ce prix seulement que nous pourrons retrouver notre grandeur et notre honneur ; pas en s’agenouillant devant des maîtres de circonstances ou des fantasmes, pas en qualifiant notre gouvernement de criminel. Notre parti est la France, peu importe le régime. De fait, nous n’accepterons pas d’être accusé de servir des intérêts étrangers par ceux-là mêmes qui ont parfois troqué l’honneur pour une allégeance extra-française. L’Incorrect s’est donné pour vocation d’empêcher la droite de penser en rond, dans le confort ouaté d’un entre soi stérile et mortifère qui ne conduit qu’aux déceptions électorales, aux défaites. Une mission difficile mais indispensable, sinon vitale, comme en témoigne la polémique absurde et disproportionnée des derniers jours autour du conflit syrien. Un rappel succinct des faits s’impose. Vendredi dernier, la coalition occidentale réunissant les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni a visé des intérêts du gouvernement syrien, ne provoquant que des dégâts matériels limités. Une frappe avant tout symbolique destinée à rétablir l’équilibre des forces entre des belligérants qui veulent tous que la paix succède enfin à la guerre dans cette région meurtrie par sept années d’un terrible conflit. Ni les Etats-Unis, ni la France, ni le Royaume-Uni, ni la Russie, ni l'Iran, ni la Syrie n'ont intérêt à ce que cette guerre se poursuive.

L’Incorrect

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest