
Le dimanche 30 juin 2019 aura été une journée historique dans les relations entre les États-Unis et la Corée du Nord. Après l’échec des deux premières rencontres, déjà, historiques (la première à Singapour, le 12 juin 2018, et la deuxième, à Hanoï, le 28 février dernier), le Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, avait proposé, préalablement – en marge du G20 d’Osaka –, à son homologue nord-coréen, Kim Jong-un, de le revoir dans la zone démilitarisée, zone tampon séparant le nord du sud de la péninsule coréenne depuis la fin de la guerre de 1950-1953 (au niveau du 38ème parallèle).
Une fois les images historiques obtenues, les deux leaders se sont entretenus dans la partie sud-coréenne de la zone afin de réenclencher des négociations dont le nœud est, principalement, la dénucléarisation militaire de l’ultime Etat post-stalinien. Alors, il convient de savoir pourquoi il se produit un tel réchauffement dans les rapports entre ces deux nations, mais aussi quels en sont les enjeux pour la région. Car, il faut préciser que l’armistice avait été signée par les américains et les nord-coréens, mais non par les sud-coréens. La péninsule est, donc, encore une zone de guerre.












