Le 17 octobre, au cœur d’un magnifique vignoble, 42 étudiants et quatre professeurs se sont réunis pour fêter la fin de l’année scolaire, en dépit de l’interdiction de rassemblement décrétée à cause de la pandémie du Covid-19 qui touche violemment cette partie de l’Afrique australe. Baptisée « Masquerade Ball MX’20 », cette soirée estudiantine a rapidement mis le feu aux poudres entre les différentes communautés de la ville de Brackenfell, située dans la province du Cap.
Diffusée via l’application WhatsApp, l'invitation avait été envoyée à une liste d’élèves préalablement sélectionnés. Tous blancs. Des captures d'écran de cet événement ont fuité et la Brackenfell High School s’est retrouvée accusée de pratiquer la ségrégation raciale. Une enquête mise en place par le ministère de l’Éducation a révélé que ce lycée n’avait engagé aucun professeur noir depuis 1994 et la fin du régime d’apartheid. L’affaire aurait pu s’arrêter là si le mouvement Combattants pour la liberté économique (EFF) n’avait pas décidé de manifester devant les grilles de l’établissement scolaire.
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